(CercleFinance.com) - Publiés ce mardi après Bourse, les comptes du premier semestre de Vicat ont notamment révélé un recul de 33,5% et de 38% à périmètre et devises constantes du bénéfice net part du groupe, lequel est ressorti à quelque 34 millions d'euros.

L'Ebit du cimentier s'est de son côté établi à 93 millions d'euros, soit une baisse de 19,2% par rapport aux 6 premiers mois de l'exercice clos et de 25,4% à périmètre et change constants, tandis que l'Ebitda a diminué de 2,2% à 203 millions (-10,1% à périmètre et change constants).

Enfin, le chiffre d'affaires s'est élevé à 1,24 milliard d'euros, en croissance de 2% en données publiées, mais en baisse de 6,1% à périmètre et change constants. Les revenus ont reculé de 11,1% en France à 388 millions d'euros, mais ont crû de respectivement 1,5, 12,6 et 41,2% en Europe, en Asie et aux Etats-Unis (-11,8, +0,3 et +15% à périmètre et devises constantes) à 206, 286 et 163 millions.

Les ventes ont par ailleurs baissé de 4,4% en Asie (-9,6% à périmètre et change constants) à 199 millions d'euros.

Par secteurs d'activité, le métier 'Ciment' a enregistré une hausse de 3,9% de son chiffre d'affaires à données publiées à 658 millions d'euros (-5,1% à périmètre et change constants), tandis que l'activité 'Béton et Granulats' a généré 429 millions de revenus sur les 6 premiers mois de l'exercice, en repli de 0,1% et de 8% à périmètre et change constants, et que la division 'Autres produits et services' a vu ses ventes augmenter de 0,5% en données publiées à 156 millions (-5,4% à périmètre et devises constantes).

'Après un premier trimestre peu représentatif dans un certain nombre de pays compte tenu de la saisonnalité, et plus particulièrement cette année en raison de conditions météorologiques sensiblement moins favorables qu'en 2014, les tendances au deuxième trimestre se sont nettement améliorées tant en terme de volume d'activité que de génération d'Ebitda', s'est réjoui Guy Sidos, PDG de Vicat.

Le groupe s'attend à une nouvelle amélioration de ses performances pour la totalité de l'exercice en s'appuyant sur la poursuite de la croissance dans les pays émergents et sur la reprise aux Etats-Unis. Il devrait en outre bénéficier progressivement de la baisse des coûts de l'énergie et d'une variation favorable des taux de changes.


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