(CercleFinance.com) - Vicat publie pour 2008 un résultat net part du groupe de 245 millions d'euros, en retrait de 14,7% à périmètre et taux de change constants. L'EBIT du groupe de matériaux de construction recule de 18,3% à 392 millions d'euros, et de 16,8% à périmètre et taux de change constants, soit une marge de 19,1% contre 22,5% en 2007.

L'EBITDA consolidé affiche un recul de 10,9% à 528 millions d'euros, et de 9,5% en organique (périmètre et taux de change constants). La marge d'EBITDA s'établit donc à 25,7% contre 27,8% en 2007.

La rentabilité opérationnelle a été affectés par la baisse très sensible de l'activité aux Etats-Unis sur l'exercice et la dégradation au second semestre sur les marchés français, européens et turcs, mais aussi par la baisse sensible des prix en Turquie et aux Etats-Unis, liée à la forte pression concurrentielle. Ces facteurs n'ont pu être compensés par le dynamisme commercial en Afrique et au Moyen-Orient.

Elle a aussi été minée par la hausse des prix de l'énergie, en partie compensée par l'amélioration des performances techniques de l'outil industriel et par l'utilisation accrue de combustibles secondaires.

Le chiffre d'affaires s'élève à 2 057 millions d'euros, en retrait de 3,7% et de 3,0% en organique. L'activité a reculé en France (-1,4%), aux Etats-Unis (-25,8%) et en Turquie (-0,9%) à périmètre et taux de change constants. En Europe (+0,6%) et en Afrique et Moyen-Orient (+17,1%), le chiffre d'affaires en organique s'est inscrit en progression.

Par secteur, le chiffre d'affaires opérationnel de l'activité ciment affiche un retrait de 1,2% et une progression de 0,4% en organique. Celui de l'activité Béton et Granulats est en retrait de 7,2% (-7,3% en organique). Le chiffre d'affaires opérationnel de l'activité Autres Produits et Services enregistre un recul de 2,3% et de 1,2% en organique.

Le conseil d'administration a décidé de proposer le maintien du dividende de 1,50 euro, soit un taux de distribution de plus de 27%.

Pour 2009, Vicat considère que le manque de visibilité induit par l'environnement macro-économique et financier mondial et l'impossibilité d'évaluer l'impact des différents plans de relance, ne lui permettent pas à ce stade de formuler des perspectives précises et documentées sur les performances financières qu'il est susceptible d'enregistrer.

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