BRUXELLES (Reuters) - Le groupe belge d'électricité Electrabel, contrôlé par le français Suez, a fait l'objet de critiques de gouvernement belge après qu'une étude a conclu que la société avait surfacturé ses clients industriels de plus d'un milliard d'euros entre 2005 et 2007.
Un rapport publié par le régulateur belge de l'énergie, le CREG, estime qu'Electrabel a fait payer à ses clients industriels des droits d'émission de CO2 qu'il avait reçu gratuitement en vertu de règles européennes.
"Facturer à des entreprises des quotas de C02 qui ont été attribués gratuitement, cela n'est pas acceptable", a déclaré Paul Magnette, ministre de l'énergie, cité dans un communiqué publié samedi soir.
Il a ajouté que le gouvernement songeait à affiner la loi énergétique du pays pour éviter que de pareils cas de figure se reproduisent à l'avenir et à prendre des mesures pour favoriser la concurrence sur le marché de l'énergie belge.
Une porte-parole d'Electrabel a dit que les clients avaient la possibilité de se fournir en électricité auprès d'autres entreprises, la Belgique étant un marché ouvert, a rapporté l'agence de presse belge Belga.
Marcin Grajewski, version française Benoit Van Overstraeten
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