(BFM Bourse) - Le chemin vers la fusion est décidément semé d’embûches pour GDF et Suez. En effet, après avoir intégré les griefs de la Commission européenne, les deux entreprises devront encore composer avec le pouvoir législatif national.
La Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale doit donc se réunir à partir de mardi afin de débattre d’un texte sur l’énergie traitant notamment du seuil de détention du capital de GDF par l’Etat, qui détient actuellement 80% de GDF et dont la part tomberait à 34% suite à la fusion.
Fidèle au poste, et toujours prête à faire barrage, l’opposition socialiste est déterminée à empêcher cette fusion, et s’est lancée dans une bataille de procédure en déposant quelques 30.000 amendements, de quoi ralentir sérieusement les choses.
Rappelons que la fusion reste soumise à l’aval final de la Commission européenne, et que le projet sera débattu au niveau national le 7 septembre prochain en séance plénière.
Enfin, soulignons que si le projet a de bonnes chances d’aboutir, il reste une incertitude concernant l’utilisation de l’article 49-3 de la constitution, qui permettrait un vote bloqué.