LONDRES (Reuters) - La société britannique de collecte des déchets Biffa a accepté une OPA de 1,2 milliard de livres (1,6 milliard d'euros) de la part d'un consortium de fonds de capital investissement, tout en laissant la porte ouverte à une contre-offre.
Le groupe a en effet dit qu'une tierce partie examinait ses comptes et pourrait surenchérir sur l'offre de 350 pence par action qu'elle a acceptée de la part de Montagu Funds, Global Infrastructure Partners et UCIL.
L'action est montée au-dessus du prix d'OPA dans l'espoir d'une contre-offre et progressait de 12,35% à 368,25 pence en fin de séance à la Bourse de Londres.
Le fonds d'investissement Terra Firma et le groupe de services collectifs français Suez ont examiné le dossier Biffa, ont déclaré des sources proches du dossier, ajoutant toutefois qu'à ce stade il n'était pas sûr qu'une contre-offre voie le jour.
L'analyste Kevin Lapwood, de Seymour Pierce, a dit que l'offre du consortium de fonds valorisait Biffa, produit d'une scission d'avec la compagnie des eaux Severn Trent en octobre 2006, à 23,5 fois sa prévision de bénéfice par action 2008.
"Selon nous, ce n'est toujours pas suffisant. Il y a plusieurs investisseurs intéressés par les infrastructures qui sont prêts à payer plus et nous pensons qu'un prix proche de 400 pence serait plus réaliste", a-t-il déclaré.
Global Infrastructure Partners a remplacé HgCapital aux côtés de Montagu Funds, après l'échec d'une offre à 330 pence par action.
Biffa est un "acteur de premier plan dans le marché des déchets, avec des moyens humains importants dans un secteur que nous connaissons bien et où nous avons déjà fait nos preuves", a déclaré Jason Gatenby (Montagu).
Dan Lalor et Mathieu Robbins, version française Wilfrid Exbrayat et Benoît Van Overstraeten
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