(BFM Bourse) - Patrick Drahi, le président du groupe Altice entré le 14 mars en négociations exclusives avec Vivendi pour le rachat de SFR, s'est dit prêt mercredi à s'engager à maintenir l'emploi pendant 36 mois au sein de l'opérateur. La maison mère de Numericable a voulu rassurer les syndicats du numéro deux français de la téléphonie mobile, qui sont montés au créneau hier.
Selon le cabinet Sextant, entre 1 600 et 3 000 le nombre de postes seraient menacés dans l'hypothèse d'une fusion SFR-Bouygues. De même, le scénario d'un rachat de SFR par Numericable ferait pression sur la dette du nouvel ensemble qui pourrait "recourir à de nouveaux plans de restructuration pour pouvoir faire face à ses échéances de remboursement".
Dans une lettre adressée aux dirigeants de Vivendi, le premier actionnaire de Numericable s'est engagé à ne procéder à "aucun licenciement collectif économique" du fait de la réorganisation liée à la fusion. "Il y aura maintien de l'emploi" et "aucune remise en cause du statut collectif SFR", a-t-il affirmé, un engagement pris "pour une durée de 36 mois à compter de la fin de la période d'exclusivité" des négociations avec Vivendi, à savoir le 4 avril.
Prudent, le patron d'Altice a précisé que cet engagement "ne trouvera pas à s'appliquer si au cours de la période, un revirement économique imprévisible, c'est-à-dire extérieur au projet industriel annoncé par les dirigeants de Numericable Group, venait à affecter la situation économique du nouveau groupe".
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