PARIS (Reuters) - Areva et Rhodia ont annoncé mardi leur collaboration pour constituer des offres communes afin de développer et exploiter des gisements mixtes d'uranium et de terres rares.
A terme, l'accord prévoit que cette collaboration pourra notamment prendre la forme d'audits techniques ou d'études communes sur des gisements, d'une coentreprise ou de participations conjointes dans des projets miniers menés par Areva ou des tiers, précisent les deux groupes dans un communiqué.
Cette collaboration est pour le groupe de chimie Rhodia "une nouvelle étape dans la politique de diversification engagée pour sécuriser son accès aux terres rares les plus recherchées", déclare Frédéric Carencotte, directeur industriel de Rhodia Rare Earth Systems, cité dans le communiqué.
Pour Areva, elle permettra "d'accéder à de nouvelles sources d'uranium et de contribuer aux approvisionnements en métaux stratégiques d'acteurs comme Rhodia", explique pour sa part Sébastien de Montessus, directeur de l'activité minière du spécialiste public du nucléaire.
La Chine assure 97% de l'offre mondiale de terres rares, une appellation qui désigne 17 métaux aux propriétés électromagnétiques très recherchées dans les technologies de pointe comme les voitures hybrides et électriques, les énergies renouvelables, l'électronique ou encore l'armement.
Pékin a réduit ses quotas d'exportation de 40% en 2010, une décision qui a alarmé les acheteurs et ses partenaires commerciaux.
Benjamin Mallet et Noëlle Mennella, édité par Dominique Rodriguez
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