(Cercle Finance) - Pierre & Vacances a annoncé une réduction de ses pertes au 1er semestre avec un résultat net part du groupe en perte de 7,8 millions d'euros, contre une perte nette de 24,9 millions d'euros à la même période de l'exercice précédent.

Eric Debry, directeur général du groupe, apporte des précisions à Cercle Finance sur les résultats et perspectives annoncés.

Cercle Finance : les résultats publiés sont globalement conformes aux attentes. Toutefois comment expliquez-vous la stabilité des revenus générés par le tourisme qui apparaît comme étant décevante? Eric Debry: L'activité Tourisme a été affectée par plusieurs facteurs. En début d'année, l'activité montagne a pâti d'un manque d'enneigement. En outre, l'impact négatif lié aux élections a été plus important que prévu. Cet événement a généré une légère réduction de l'activité. Ce phénomène a toutefois été compensé par le bon démarrage connu ce trimestre pour les vacances de pâques et par une tendance favorable pour l'arrière saison. Globalement, le carnet de commandes est stable par rapport à l'an passé.

En termes de prévisions, le groupe a dévoilé un objectif de résultat opérationnel courant de 105 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice 2006/2007, quels facteurs soutiennent cet objectif ? EB: la croissance de l'activité immobilière devrait continuer à afficher des performances positives. Sur le semestre, l'activité immobilier affiche une croissance de ses ventes de l'ordre de 60%. Cet objectif s'appuie également sur une légère croissance escomptée des réservations touristiques pour l'été notamment pour les locations sur les destinations city et Antilles. Concernant Center Parcs, la croissance ressort à 5% avec une participation de l'ensemble des clientèles européennes.

Quels seront les moteurs de croissance interne, envisagez vous de poursuivre le programme de baisse des coûts ? EB: Dans nos activités touristiques, l'un des principaux moteurs de croissance repose sur le développement du canal Internet, notamment pour la clientèle à l'étranger afin de toucher une population plus large et d'augmenter la visibilité du groupe. Par ailleurs, nous poursuivrons le programme de baisse des coûts. Le groupe a déjà réalisé près de 5 millions d'euros d'économies dans l'activité des Center Parcs et 1,5 million dans le pôle tourisme.

Quelle stratégie envisagez-vous de mettre en oeuvre sur l'exercice à venir et à plus long terme ? EB: Nous étudions des possibilités de développer et de décliner notre acquisition réalisée au mois de mai, 'Les Senioriales'. Le marché des résidences pour seniors retraités est porteur en raison notamment de facteurs démographiques favorables et d'un marché encore peu développé. Ainsi, nous envisageons plusieurs possibilités afin de développer ce concept notamment en France via des activités locatives ou à l'étranger et notamment en Espagne où le potentiel de développement est important en raison d'un faible nombre d'infrastructures de ce type. Nous pourrions également exporter ce concept au Maroc au moyen de partenariats locaux. De nombreux projets de développement sont également en cours d'études pour Center Parcs en Allemagne mais également en France avec la construction d'un cinquième Center Parcs situé dans la région Rhône Alpes. Nous envisageons également de nouer de nouveaux partenariats tel que celui réalisé avec le groupe hôtelier Accor et pourquoi pas à l'étranger l'Espagne et le Maroc nous semblent être des cibles attractives.

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