(BFM Bourse) - Natixis pourra tirer définitivement un trait sur sa "bad bank" à la mi-2014. La filiale du Groupe BPCE dispose depuis 2009 d'une structure nommée GAPC (gestion active des portefeuilles cantonnés), qui regroupe ses actifs toxiques ou illiquides, largement hérités de la crise des "subprimes".
"Notre objectif est d'en avoir terminé avec la GAPC à la mi-2014", a ainsi affirmé aux "Echos" Laurent Mignon, le directeur général de Natixis.
"Il nous reste à gérer environ 14 milliards d'euros de montant d'actifs, mais, au dernier trimestre de 2012, nous avons encore beaucoup réduit nos positions avec une politique très active de sortie sur les marchés américains, qui ont retrouvé de la liquidité", a-t-il déclaré au quotidien économique.
A sa création, la GAPC a dû gérer 35 milliards d'euros d'actifs, selon la direction de Natixis. Une équipe ad hoc de 160 personnes, basées aux deux tiers à New York et un tiers à Paris, travaillaient à leur cession, explique le journal.
Au total, la cession de ces portefeuilles aura coûté à Natixis environ 8 milliards d'euros.
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