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METABOLIC EXPLORER

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Metabolic explorer : "nos récentes discussions démontrent que se précipiter serait une erreur"

jeudi 18 février 2010 à 09h45

(BFM Bourse) - METabolic EXplorer poursuit sa mue. De fournisseur de technologie, la société de chimie biologique, experte dans la transformation de matières premières d'origine végétale en composés chimiques existants, produit maintenant ses propres lots dans son pilote industriel. Le point avec Benjamin Gonzalez, le président du directoire de METabolic EXplorer.

Tradingsat.com : Votre pilote industriel, mis en route en décembre, est-il opérationnel ?

Benjamin Gonzalez : Affirmatif. Nous avons d'abord été très occupés à tester le matériel, à vérifier l'étanchéité, la résistance mécanique, les automatismes... puis nous sommes passés au test de production proprement dite. Je rappelle qu'il y a deux phases : d'abord la fermentation qui utilise une bactérie souche qui va transformer la matière première renouvelable ; puis la purification des produits obtenus afin qu'ils répondent aux spécifications demandées par les industriels. Pour concrétiser ces deux phases, METEX a commencé à produire du PDO en continu il y a quelques jours.

Tradingsat.com : le PDO est l'un des trois produits que vous développez en propre.

Benjamin Gonzalez : Le 1.3 Propanediol est l'un de nos trois produits propriétaires en effet, avec le monopropylène glycol et le butanol. C'est une « commodité chimique », principalement utilisée dans la fabrication de textiles en fibres polyesters.

Tradingsat.com : En quoi la production du PDO dans votre pilote industriel est-elle une étape importante ?

Benjamin Gonzalez : C'est une étape clé dans la maîtrise de nos procédés. Elle nous permet de finaliser le «process book », en continu, en validant, notamment, le prix de revient du composé chimique produit à l'échelle industrielle à partir de matières premières renouvelables. Très concrètement, c'est aussi une étape importante parce qu'elle nous permet de produire des échantillons en quantités significatives…

Tradingsat.com : À qui destinez-vous ces échantillons ?

Benjamin Gonzalez : A des sociétés leaders sur leurs marchés qui les testent déjà pour valider les spécificités de notre PDO dans les applications clés. Les tests ont démarré. J'attends les résultats. La demande des industriels est forte. Toutes nos discussions démontrent que les groupes chimiques sont activement à la recherche de carbone renouvelable comme source d'approvisionnement alternative au carbone fossile.

Tradingsat.com : Si les résultats sont concluants et donc la demande au rendez-vous, comment allez-vous la satisfaire ?

Benjamin Gonzalez : C'est le but des discussions qui sont menées en vue de partenariats de production et de commercialisation pour chacun de nos trois produits propriétaires. Les joint-ventures que nous souhaitons signer auront un volume de production annuel de plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Et notre objectif est de construire plusieurs unités avec différents partenaires, pour nos trois produits. Rien que pour le PDO, le potentiel de marché est estimé à plus d'un milliard d'euros !

Tradingsat.com : Les discussions en vue de la première opération de joint venture ne devaient-elles pas aboutir avant fin 2009 ?

Benjamin Gonzalez : Depuis le départ, nous visons un accord qui garantisse la meilleure valorisation à court et à long terme de notre technologie. Beaucoup d'éléments ont été réunis à ce jour : une même vision sur le modèle de la coentreprise, sa localisation, et même les grandes lignes financières. Pour être tout à fait transparent, il serait dangereux de se précipiter.

Tradingsat.com : Comment cela ?

Benjamin Gonzalez : Ce que je dis, c'est que j'ai donc deux options. La première, c'est de donner à ce premier accord toutes les meilleures chances de valorisation de notre technologie dans les années à venir et ça implique donc encore d'« échanger ». En particulier sur les points stratégiques qui garantiront une valeur durable pour mes actionnaires, tout au long de la durée du partenariat.

La deuxième option, c'est de précipiter la signature et de céder en un sens aux attentes immédiates du marché. Notre ambition n'est pas de faire un coup ! L'enjeu exige selon moi de poursuivre les discussions pour donner toutes ses chances à un partenariat durable.

Tradingsat.com : Ce choix ne risque-t-il pas de freiner la commercialisation de vos technologies ?

Benjamin Gonzalez : Absolument pas. Nous ne perdons pas de temps. Quel est notre objectif ? Evoluer d'une société qui fournit une technologie vers une société industrielle et commerciale, une société de chimie biologique industrielle intégrée. Pour y est parvenir, la stratégie que nous avons présenté il y plus d'un an est double. En parallèle des discussions sur des partenariats de coentreprises avec des industriels, nous avançons sur la voie du « développement en propre ». Le pilote industriel récemment mis en route, les tests applicatifs du PDO, participent de ce développement qui nous rapproche de la réalité commerciale. Par ailleurs et nous l'avons dit, étudier toute opportunité industrielle en propre fait aussi partie de notre stratégie.

Quelle meilleure garantie pour nos actionnaires que de se donner à la fois tous les moyens d'aboutir au meilleur deal possible tout en maîtrisant son destin industriel par des capacités de production en propre ?

Propos recueillis par François Berthon

Propos recueillis par - ©2025 BFM Bourse
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