(BFM Bourse) - Le groupe de spiritueux Belvédère fait savoir jeudi qu'il vient d'adresser une nouvelle lettre ouverte à Jean-Pierre Jouyet, le Président de l'AMF.
Dans ce courrier, Jacques Rouvroy, le patron de Belvédère s'étonne notamment que "l'AMF, une Institution Indépendante Française, soit manifestement plus prompte à communiquer sur Belvédère et ses dirigeants, plutôt que sur ses assaillants".
Le dirigeant rappelle que le gendarme de la Bourse avait communiqué en 2010 « sans délai ni préavis sur les opérations sur titres Belvédère menées par ses dirigeants et la société ». Pourtant, constate Jacques Rouvroy, l'AMF se prévaut, en réponse à une précédente lettre ouverte du 22 décembre 2010, « d'usages» en cours [...] pour signifier [qu'elle] 'a pas l'habitude de communiquer sur « ses travaux de surveillance, ses décisions d'éventuelle ouverture d'enquête ».
« Ne peut-on considérer qu'il y a deux poids deux mesures », s'interroge donc le patron du groupe Belvédère.
Il souligne « par ailleurs, [qu']il est de notoriété publique que Belvédère subit depuis deux ans une opération de harcèlement organisée et coordonnée sur plusieurs pays par des hedge funds conseillés par la Banque Lazard ».
« Comment se fait-il que l'AMF, une Institution Indépendante Française, soit manifestement plus prompte à communiquer sur Belvédère et ses dirigeants, plutôt que sur ses assaillants ? », se demande ainsi Jacques Rouvroy.
D'autre part, « existe-t-il un motif qui puisse être rendu publique qui expliquerait que l'AMF fasse semble-t-il preuve de ce qu'on pourrait appeler une indifférence à l'égard de hedge funds étrangers opérant sur le territoire Français ? ».
Recevez toutes les infos sur MBWS en temps réel :
Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse
Par email