(BFM Bourse) - Les cimentiers Lafarge et Holcim, qui ont officialisé leur union début avril, mettent la pression sur les autorités de la concurrence européenne afin d'obtenir le feu vert définitif de Bruxelles.
Les deux groupes cherchent en effet à apaiser les inquiétudes de l'Union européenne quant à la naissance d'un puissant concurrent avant de déposer une demande d'autorisation auprès de la Commission européenne, croit savoir Bloomberg, citant des sources proches des discussions.
Selon l'agence anglo-saxonne, cette étape marque le début de l'examen officiel de l'UE du projet de fusion. "Aborder les problèmes de concurrence à un stade précoce pourrait permettre d'obtenir l'aval des régulateurs sans ouvrir une enquête approfondie qui retarderait le projet de quatre mois", affirme l'une des sources.
Lafarge et Holcim ont dressé en juillet une liste de cessions d'actifs, dont la plupart des activités du groupe suisse en France et au Canada et du groupe français au Royaume-Uni, afin de supprimer des doublons géographiques et de faciliter l'examen à Bruxelles de leur projet de fusion.
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