par Noëlle Mennella
PARIS (Reuters) - Le laboratoire pharmaceutique Ipsen a confirmé jeudi ses objectifs pour 2009 ainsi que ses ambitions pour 2012 en Amérique du Nord.
En octobre dernier, après la finalisation de l'acquisition de l'américain Tercica pour 262 mlns d'euros, Ipsen avait dit viser un chiffre d'affaires américain de 300 millions de dollars en 2012 et de un milliard à l'horizon 2020.
Début juillet 2008, il avait indiqué que sa plate-forme aux Etats-Unis l'autorisait à viser une croissance de 12 à 14% de son chiffre d'affaires à taux de change constant.
Néanmoins la direction du groupe avait indiqué en novembre que la rentabilité opérationnelle pâtira de l'acquisition de Tercica, avec une rentabilité opérationnelle du groupe qui devrait passer de 22% en 2008 à 15% en 2009 et ne retrouver son niveau de 2007 (22,7%) qu'en 2011.
A l'occasion de sa première "journée investisseurs", jeudi, Ipsen a souligné "la richesse" des nouvelles attendues dans les prochains mois avec "5 dossiers en phase de revue réglementaire, 3 médicaments en phase de lancement et 4 initiations de phases I et II de produits majeurs dans des indications clés".
TRIPLEMENT DES ÉTUDES CLINIQUES
Le laboratoire, ajoute qu'en 2009, il triplera le nombre d'études cliniques menées dans près de 1.300 sites dans le monde.
Spécialisé dans l'oncologie, l'endocrinologie, la neurologie et l'hématologie, Ipsen dit avoir "pour objectif d'accroître la présence géographique de ces traitements, notamment en Amérique du Nord", selon les propos de Jean-Luc Bélingard son président.
En endocrinologie, le groupe précise que sur le marché américain la part de Somatuline Depot devrait atteindre 10% en fin d'année dans l'indication acromégalie, une maladie hormonale rare. Sur ce même marché, il estime qu'Increlex "poursuit sa progression régulière et conforte ses perspectives de croissance".
En oncologie, Ipsen estime que la nouvelle formulation 6 mois de Decapeptyl "contribuera à alimenter sa croissance au-delà de 2010".
Enfin en neurologie, le groupe évoque, sans précision, "le développement du Dysport dans de nouvelles indications".
Ipsen a délégué au groupe américain Medicis le droit de développer le produit en médecine esthétique mais a conservé la toxine botulique destinée à la médecine thérapeutique.
Coté en Bourse depuis octobre 2005, Ipsen est contrôlé à hauteur de 73% par la famille Beaufour.
Edité par Jacques Poznanski
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