(BFM Bourse) - La consolidation du marché des télécoms en France pourrait ne jamais voir le jour, du moins à court terme. Alors que l'Autorité de la concurrence s'est dite hostile à d'éventuelles opérations de rapprochement entre les opérateurs de télécommunication, le patron de Free a déclaré que sa société n'étudiait actuellement aucun projet d'union avec l'un de ses concurrents.
"Nous avons des années de forte croissance devant nous, la consolidation n'est pas à l'ordre du jour pour nous. Et Bouygues Telecom n'est pas à vendre", a confié Xavier Niel dans une interview au Figaro parue ce jeudi. Le dirigeant estime en revanche que la mutualisation des réseaux est une idée "intéressante qui permettra à tout le monde d'améliorer ses résultats".
Sur le dossier brûlant de la 4G, dont les managers d'Iliad sont de "chauds partisans", Xavier Niel a déclaré que le réseau de Free était prêt et que "si nécessaire, SFR a pris l'engagement de [lui] fournir l'itinérance sur plus de 60% du territoire".
Interrogé sur l'inévitable dossier Google, que l'opérateur a défié début janvier en bloquant sa publicité, le trublion de l'Internet estime qu'il serait normal "que soit payée la quote-part, sans marge, du réseau qui est utilisé chez [Free], quand un acteur, seul, accapare une grande partie des capacités".
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