(BFM Bourse) - Des propos tenus hier par Michèle Alliot-Marie, le ministre de l'Intérieur, laissent entendre que la législation française sur les jeux de casino en ligne, pour le moment illégaux, pourrait à terme évoluer.

Lors d'un colloque organisé hier par le sénateur François Trucy sur le thème de 'l'adaptation du modèle français des jeux de hasard et d'argent", Michèle Alliot-Marie a déclaré souhaiter "envisager l'avenir sans tabou".

Le ministère de l'Intérieur, autorité de tutelle des casinos français, a l'intention de "trouver les voies qui permettent à la profession d'être présente sur ces nouveaux marchés sans abaisser le niveau de vigilance que les opérateurs et l'Etat doivent maintenir sur la qualité et l'offre de jeux".

Un sujet qui intéresse au plus haut point Patrick Partouche, patron du groupe éponyme, qui réclame depuis longtemps un grand débat public au sujet de l'exploitation des casinos en ligne en France. A la tête du Syndicat moderne des casinos de France (SMCF), le groupe Partouche a d'ailleurs porté plainte contre l'État français devant la Commission européenne pour abus de position dominante et maintien de monopole injustifié.

Une fin éventuelle du monopole sur les jeux d'argent en ligne de la Française des jeux et du PMU permettrait à Groupe Partouche de profiter d'un fort relais de croissance, alors que les casinos n'arrivent plus à faire progresser leur chiffre d'affaires.