(BFM Bourse) - Genfit marquait le pas vendredi après-midi, cédant 2,6% à 35,7 euros, dans un contexte de marché difficile en raison des craintes d'un défaut grec. Depuis le début du mois, l'action de la société de biotechnologie a reflué de plus de 6%.

Si le titre a bien rebondi depuis son plongeon du 27 mars dernier à 25 euros (en séance), provoqué par une interprétation difficile des résultats de phase IIb du produit phare de la société, le GFT 505, il est très loin également de ses plus hauts de 70 euros de février.

"Je suis un peu embêté en raison d’une valorisation "entre deux eaux"", explique Jean-Laurent Bruel, gérant du seul fonds éligible au PEA et PEA-PME spécialisé sur les biotechs européennes (Gestys Santé Biotech FR0007057625), dans un entretien à Tradingsat.

S'il "croi[t] au potentiel de leur traitement de la stéatose hépatique non alcoolique", le spécialiste pointe le fait que "les exigences de l’autorité de santé américaine, la FDA, concernant le design de l’étude de phase III d’Intercept Pharmaceuticals - concurrent principal de Genfit dans le traitement de cette pathologie - [...] vont au-delà de ce qu’Intercept avait anticipé".

Jean-Laurent Bruel juge ainsi probable que "pour sa propre phase III, [...] Genfit devra conclure un partenariat et/ou lever des capitaux importants de 100 à 200 millions d’euros".