(BFM Bourse) - Comment le soulignait récemment Jean-François Mouney, le président du directoire de Genfit, grâce à l'entrée du titre au SBF 120, "les règles de transparence se trouvent renforcées en matière de déclaration des transactions des principaux actionnaires". Première illustration de cette nouvelle transparence, l’Institut Pasteur de Lille, l'un des actionnaires historiques de la société biopharmaceutique, a informé mardi (hier) l'Autorité des marchés financiers avoir franchi en baisse, le 23 juin 2014, le seuil de 5% du capital de Genfit, ramenant sa participation à 4,96% du capital et 4,14% des droits de vote.

Voilà qui semble donc expliquer pourquoi le titre a effacé lundi tous ses gains initiaux pour terminer proche de l'équilibre alors qu'il progressait fortement à mi-séance après l'annonce d'une levée de fonds de 50 millions d'euros auprès d'investisseurs institutionnels américains.

Il s'agit aussi d'une nouvelle confirmation du mouvement que l'on observe depuis maintenant plusieurs mois maintenant sur de nombreuses sociétés biotechs françaises, avec des actionnaires historiques qui ont plutôt tendance à se retirer après de fortes plus-values, laissant la place à des investisseurs américains qui n'hésitent pas à se positionner au cours actuels. Un phénomène décrit en début d'année dans une interview à Tradingsat.com par Jean-Laurent Bruel, président du directoire de Gestys et gérant du seul fonds éligible au PEA, spécialisé sur les biotechs européennes (Gestys Santé Biotech FR0007057625).