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L'ALLEMAGNE et les PIIGS
Je vous demande juste de respecter le sujet.
Nous n'en sommes qu'au tout début de la crise européenne et de l'avenir de l'Euro. :-)


Michel
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Selon le vice-Premier ministre grec Theodoros Pangalos, "si aucun mécanisme de soutien de l'Union
européenne n'est décidé rapidement, l'euro n'aura plus de sens". Il accuse aussi l'Allemagne
de jouer contre la Grèce et contre la solidité de la zone euro "pour augmenter ses
exportations". Il estime que Berlin "autorise ses banques à spéculer contre la Grèce ".
Selon la chancelière allemande, Angela Merkel les dirigeants de l'UE (Union européenne) qui se
réunissent jeudi et vendredi prochain pour un grand sommet, ne doivent pas créer d'"illusions"
pour les marchés en créant des attentes sur l'aide grecque, lors d'une interview à la radio
publique allemande, Deutschlandfunk .
"La Grèce n'est pas insolvable et donc la question sur l'assistance n'est pas celle dont nous
avons besoin de discuter dès maintenant" a déclaré Angela Merkel dans l'interview. "Je pense
qu'il est important que nous ne créions pas d'illusions" a-t-elle ajouté.
Cette déclaration intervient alors que le Premier ministre grec George Papandreou et le président
de la Commission européenne José Barroso, avaient déclaré que l'Union européenne devrait
préciser son plan de sauvetage au sommet les 25-26 mars prochain à Bruxelles.
La cacophonie continue donc sur ce dossier alors que des déclarations allemandes ce week-end
avaient paru montrer une inflexion dans la position de Berlin qui n'aurait plus exclu des aides
bilatérales pour aider Athènes et éviter un soutien direct du FMI, le Fonds monétaire
international.
Dans ce concert discordant, le vice-Premier ministre grec Theodoros Pangalos vient d'ajouter un
gros couac avec deux déclarations musclées. Dans la première, il estime que "si aucun mécanisme
de soutien de l'Union européenne n'est décidé rapidement, l'euro n'aura plus de sens" Et
dans la seconde, il accuse l'Allemagne de jouer contre la Grèce et contre la solidité de la zone
euro car elle "a intérêt à ce que l'euro baisse pour augmenter ses exportations" et elle
"autorise même ses banques à spéculer contre la Grèce" Berlin appréciera.
La présidence espagnole de l'UE dit, elle, vouloir faire en sorte que le principe d'une aide
financière à la Grèce soit adopté lors du sommet des dirigeants européens de cette semaine.
"La présidence espagnole va travailler pour ça" souligne le ministre espagnol des Affaires
étrangères, Miguel Angel Moratinos. Même son de cloche à la Commission de Bruxelle dont l e
président José Manuel Barroso, fait "tout son possible" pour arriver à un accord cette semaine
entre les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE sur un mécanisme d'aide à la Grèce, selon sa
porte-parole Pia Ahrenkilde Hansen. Il "espère qu'on peut trouver un accord sur un instrument qui
permettra un système de prêts bilatéraux coordonnés qui serait compatible avec la clause (du
traité) interdisant le renflouement d'un Etat et aurait des conditions strictes".
De son côté le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, souligne que la Grèce est un
partenaire crédible. Il se dit impressionné par les mesures adoptées par Athènes pour réduire
son déficit en augmentant les taxes et en réduisant les salaires et les retraites. Il estime que
les difficultés de la Grèce proviennent de sa perte de compétitivité depuis l'adoption de
l'euro. A ses yeux, si la situation devait rester difficile, la zone euro devra disposer d'un
instrument pour aider la Grèce. Mais il considère qu'il n'y a pas d'obligation de parvenir à
un accord sur ce point lors du sommet européen de cette fin de semaine. Il n'est en revanche pas
favorable à ce que la Grèce se tourne vers le FMI, le Fonds monétaire international, sans exclure
une intervention conjointe de l'Union et du FMI. Il s'est dit au passage favorable à la création
d'un FMI à l'européenne, un Fonds monétaire européen (FME).
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude TRichet, auditionné ce lundi par
le Parlement européen, y est allé lui aussi de son petit commentaire sur ce dossier. A ses yeux,
les pays de la zone euro "partagent un destin commun" et tous ses Etats membres se doivent
d'oeuvrer à la stabilité de la monnaie unique. "Il n'y a pas de zone euro à la carte".
Jusqu'alors, la Grèce avait paru plutôt calmer le jeu. Elle peut se passer d'emprunts
obligataires jusqu'à la fin avril et n'a pas encore décidé quand elle fera appel aux marchés
pour refinancer sa dette, selon le vice-ministre des Finances, Philippos Sachinidis qui parlait sur
la chaîne Mega TV. Selon Petros Christodoulou, directeur général de la PDMA, l'agence chargée
de la dette du pays, qui a accordé un entretien à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, la Grèce
doit émettre environ 16 milliards d'euros d'emprunts d'ici la fin mai. Elle doit en effet
rembourser 23 milliards d'euros entre le 19 avril et le 23 mai mais le gouvernement dispose d'un
solde financier net positif de 7 milliards.
Selon la banque centrale grecque, le pays connaîtra cette année encore un recul de son PIB
(produit intérieur brut) de 2% et une inflation de 3%. Elle considère que le déficit public grec
a été un peu supérieur aux attentes en 2009 avec 12,9% contre 12,7% attendus et une dette de 115%
du PIB contre 113% prévus.
latribune.fr
D'après ce que je viens de lire
(http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=67f7f6a3d92bfa23ee0380c5c3
d1e5e5), la crise grecque pourrait avoir des conséquences beaucoup plus importantes et notemment
sur l'économie US.
A+
:-)
Portugal : déficit public revu en légère hausse à 9,4% du PIB en 2009
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Le déficit public portugais s'est établit à 9,4% du PIB en 2009, a indiqué lundi l'Institut
national des statistiques (Ine), qui revoit ainsi en hausse la dernière estimation du gouvernement,
à 9,3% du PIB.
"On constate une révision en hausse des besoins de financement des administrations publiques
d'environ 248,5 millions d'euros, ce qui correspond à 0,15% du PIB", a expliqué l'Ine dans un
communiqué publié sur son site.
L'organisme a également revu en hausse le déficit 2008, à 2,8% contre 2,7% selon la dernière
estimation, ainsi que la dette du Portugal qui passe de 76,4% du PIB à 76,8% du PIB.
L'Ine va envoyer ces données révisées à l'Office européen des statistiques Eurostat.
Le gouvernement socialiste portugais s'est engagé à ramener son déficit à 8,3% en 2010, puis
sous la barre des 3% d'ici 2013, conformément aux exigences du pacte européen de stabilité.
Quant à la dette publique, elle devrait, selon les prévisions officielles, continuer de
s'alourdir cette année à 85,9% du PIB, soit plus de 142 milliards, puis à 90,7% du PIB en 2012,
avant d'amorcer une légère réduction en 2013 à 89,8% du PIB. Le pacte de stabilité de la
Commission européenne limite la dette des pays de la zone euro à 60% du PIB
C/C Bouso
d'euros à sept ans, quatre jours après l'adoption par l'Union européenne (UE) d'un plan
d'aide à Athènes, une émission dont les résultats n'ont pas convaincu les marchés.
La demande n'a, en effet, atteint que 7 milliards d'euros pour 5 milliards empruntés, alors que
les deux précédentes opérations avaient attiré au moins trois fois plus de demande que
d'offre.
"Ce qui est inquiétant, c'est qu'il y a eu un accord (sur un plan d'aide à la Grèce, ndlr)
mais que le résultat (de l'émission, ndlr) n'est pas fabuleux", a commenté une source de
marché.
Le taux de l'émission (coupon), s'élève à 5,90%, a précisé l'organisme de gestion grec de
la dette publique dans la soirée, ajoutant que le différentiel de taux avec les bons allemands, la
référence dans la zone euro, était de 310 points de base.
"Ce n'est pas un échec, mais ce n'est pas un grand succès", a estimé la source de marché au
sujet de l'opération.
Le plan d'aide européen avait provoqué vendredi une détente des taux des obligations d'Etat
grecques, qui restent cependant à des niveaux élevés, et sont repartis à la hausse lundi.
"Le marché n'a, pour l'instant, pas très bien réagi", a commenté Cyril Beuzit, stratégiste
obligataire chez BNP Paribas.
Le taux des obligations grecques à dix ans est ainsi nettement remonté, pour se situer
légèrement en-dessous de 6,3% vers 17H30 (15H30 GMT).
C/C Bourso
d'huile d'olive.....
Ils savent qu'ils tiennent l'Europe par les cou....
Passez moi un Ouzo pour oublier...
C/C bouso:
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NEW YORK (Reuters) - Comme les futures le laissaient penser, Wall Street a ouvert en baisse ce
mardi, en réaction à une information voulant que la Grèce veuille amender l'accord de sauvetage
signé lors du conseil européen qui s'est tenu fin mars.
La Grèce a démenti.
Selon ces informations, la Grèce veut aussi contourner le FMI, qui poserait des conditions
sévères à son assistance, pour emprunter directement aux Etats-Unis.
PTDR :-)
Michel
REYKJAVIK — L'agence de notation financière Moody's a baissé la perspective de sa note sur la
dette islandaise, de "stable" à "négative", en raison de l'impact probable sur l'économie
de l'Islande des retards pris pour régler le litige bancaire Icesave, a-t-elle annoncé mardi.
Moody's indique dans un communiqué avoir baissé de "stable" à "négative" sa perspective sur
sa note Baa3 attribuée à la dette du gouvernement islandais, signifiant qu'elle envisage de
baisser encore sa notation.
"Baa3" est la plus mauvaise note avant de passer dans la catégorie dite "spéculative" parfois
qualifiée de "pourrie", selon les classements de Moody's.
"Le rebond de l'économie islandaise est menacée par les retards dans la résolution du conflit
Icesave, ce qui constitue un obstacle à la reprise des flux financiers privés et publics vers le
pays", commente Kenneth Ochard, analyste de Moody's, cité dans le communiqué.
Fin février, Moody's avait déjà indiqué que sa note était "sous pression", en raison de
l'échec de négociations sur le règlement du litige Icesave.
Début mars, après l'échec de négociations de la dernière heure, les Islandais ont massivement
rejeté par référendum un texte organisant le remboursement par Reykjavik de 3,9 milliards
d'euros avancés par Londres et La Haye pour indemniser leurs citoyens lésés par la faillite de
la banque en ligne islandaise Icesave.
Le "non" islandais a eu pour principale conséquence de maintenir, faute d'accord entre les trois
pays, le blocage par le Royaume-Uni et les Pays-Bas du paiement de tranches d'un prêt du Fonds
monétaire international de 2,1 milliards de dollars, dont une moitié reste à verser à
Reykjavik.
Les économistes s'inquiètent du fait que, privée de perfusion internationale, l'Islande
s'enfonce encore un peu plus dans la crise économique qui a suivi l'effondrement de ses banques
hypertrophiées en octobre 2008.
Le FMI a annoncé la semaine dernière qu'il allait proposer à ses États membres de débloquer un
versement dans le cadre de son prêt à l'Islande, tout en reconnaissant que ceux-ci n'allaient
pas nécessairement donner leur accord.
de base et cela pour la première fois depuis dix ans et la création de l'euro.
Des rumeurs de problème de financement et de volonté - démentie - d'Athènes de se passer du
FMI, le Fonds monétaire international, voire de rengéocier le plan de soutien financier conclu
récemment avec l'Union européenne ont causé cette envolée. Les propos du ministre grec des
finances dans le Financial Times indiquant vouloir vendre la dette de son pays comme celle d'un
pays émergent à destnation des investisseurs américains n'a pas arrangé les choses.
Par ailleurs, le ministre des Finances grec a indiqué que la Grèce ne pourra continuer à
emprunter longtemps si les taux restent à leur niveau actuel. "Les taux d'intérêt sont très
élevés et il est évident que l'on ne pourra continuer à ce niveau pendant très longtemps", a
dit George Papaconstantinou à l'occasion d'un entretien sur la chaîne de télévision Mega. Il a
ajouté que la Grèce avait couvert tous ses besoins de financement pour avril, soulignant que le
pays avait un mois devant lui avant de devoir retourner sur le marché des capitaux.
C/C La Tribune
échelons, passant de BBB+ à BBB-. Cette note a été assortie d'une perspective négative,
indiquant que l'agence pourrait à nouveau la dégrader.
Les taux des obligations grecques à 10 ans ont franchi ce lundi leur plus haut niveau depuis
l'entrée du pays dans la zone euro, à 7,764%. Une escalade qui confirme les inquiétudes du
marché sur la capacité de la Grèce à venir à bout de ses déficits. La réunion prévue ce
lundi entre l'Union européenne, le Fonds monétaire international et le gouvernement grec a été
reporté à mercredi pour cause de ciel européen paralysé.
Les taux des obligations grecques atteignent à nouveau des sommets. Les rendements des obligations
à 10 ans ont franchi ce lundi leur plus haut niveau depuis l'entrée du pays dans la zone euro, à
7,764%, un taux proche de celui que doit proposer actuellement le Mexique pour lever de l'argent.
En d'autres termes, la Grèce doit désormais offrir un surplus ("spread"

pourcentage par rapport à l'Allemagne pour emprunter sur les marchés. L'accalmie qui avait suivi
l'annonce le 11 avril des modalités du plan d'aide européen à la Grèce aura donc été de
courte durée.
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BERLIN (Reuters) - L'Allemagne va interdire à partir de mercredi les ventes à découvert à nu
sur les dix plus importantes institutions financières du pays, déclare un porte-parole du
ministère des Finances.
Cette interdiction concerne également les emprunts d'Etat de la zone euro et les CDS adossés à
ces obligations, a précisé ce porte-parole.
"L'interdiction prend effet à minuit", a-t-il dit.
A la suite de cette annonce, l'euro est tombé à nouveau plus bas de quatre ans face au dollar,
passant sous la barre 1,22 dollar.
Cette annonce a provoqué une hausse des contrats sur indices sur les Bunds allemands qui ont
avancé de 80 points de base. Les obligations américaines ont également gagné du terrain.
Sur le marché des CDS (credit default swaps), le coût de l'assurance pour se prémunir contre le
défaut d'un pays a reculé pour la plupart des pays de la zone euro, les CDS à cinq ans allemands
reculant ainsi de 5 points de base à 44, ce qui signifie que cela coûte 44.000 dollars par an pour
assurer 10 millions de dollars de dettes.
Les CDS à cinq ans grecs ont reculé de 58 points de base à 607, selon Markit, les CDS portugais
de neuf points de base à 271 et les italiens de six points de base à 136.
INTERDICTION JUSQU'AU 31 MARS 2011
espagnol.

C'est le moment d'acheter, non ??

pourquoi MICHEL toi tu achete quand c'est au plus haut moi je prefere acheter quand ce sera le plus
bas
ca vient ca vient 2011 desespere pas
ET AU final pourquoi allez en grece alors que demain le france sera la grece
d'aujourd'hui



j'espère que non, LA CHINE vient de se ruer sur LA GRECE et achète à moindre coût " tout ce
qui bouge" et qui est rentable moyennant un tavail avec rigueur et ils sont accueillis je suppose
comme sauveurs, imagine en FRANCE .....
l'Europe, selon Christopher Smallwood, économiste du cabinet Capital Economics, qui prône un
retour au système des monnaies nationales pour relancer la prospérité en Europe."
La suite de l'article :
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=09a67038e815689a1c789f49181
b49cd
Qui pense que ce serait une bonne chose que chaque pays d'Europe revienne à sa monnaie d'origine
?
Pour certains économistes, cela est impossible car beaucoup trop coûteux.
L'avantage serait de faire baisser sa propre monnaie pour rendre le pays plus compétitif. N'ayant
pas de grandes notions d'économie, je ne sais pas ce qu'il faut en penser.
avoir une approche sérieuse des échanges des marchés mondiaux et au moins connaître quelques
pays étrangers . Mais bon on pense souvent et d'abord à l'impact sur sa vie quotidienne c'est
bien normal, à moins d'être économiste en poste de responsabilité.
. Tout ça pour dire que le modele allemand restent un modèle dans l'euro, (pour ma part, j'ai
été impressionné des échanges Allemagne-Chine) pour éviter de se faire croquer, sauf
peut-être si d'autres pays de la zone euro nous coutent trop. Ceci n'est qu'un humble avis, le
sujet est vaste.
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