
Neil Barofsky, l'inspecteur général spécial du programme constitué par le Trésor américain
durant la crise pour débarrasser les banques de leurs actifs toxiques, le TARP, entend vérifier
que les produits vendus par Goldman Sachs n'ont pas conduit AIG à enregistrer des pertes et si le
citoyen américain n'a pas finalement été victime de fraude, selon Reuters.
Pour Neil Barofsky, il existe sept opérations similaires à celle aujourd'hui sous le coup des
poursuites lancées par la Securities & Exchange Commission (SEC) à l'encontre de Goldman Sachs
pour lesquelles AIG a émis des contrats de couverture (credit default swaps).
L'inspecteur général a indiqué être en contact avec le régulateur des marchés et pourrait
potentiellement se coordonner avec le Département de la Justice pour "voir s'il y a des cas de
fraudes et si AIG, et en conséquence le citoyen américain, sont victimes de fraudes d'un type
similaire", rapporte l'agence de presse
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En février 2010, le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, annonçait
l'ouverture d'une enquête sur les accords passés entre la banque d'investissement et l'État
grec pour l'aider à dissimuler une partie de la dette publique du pays.
Pire, « la firme » est même suspectée d'avoir spéculé contre la Grèce (et donc contre
l'euro) en parfaite connaissance, en tant que conseiller du gouvernement grec, de la réalité de
l'endettement du pays. De révélations en révélations, l'opinion publique apprend que Goldman
Sachs n'est pas la seule banque mise en cause dans ce type de montage et que les ministres des
Finances de la zone euro avaient été même avertis de ces contrats de swaps tout en fermant les
yeux