agenda prodware :t4 le 07/02/2012 -le marché dit attendre une annonce au sujet de QRIUS .
Un article qui pourrait mettre les feux aux poudres !
rappel:
QURIUS CODE QRIUS
« Prodware représente une alternative à SAP et à Oracle »
15.02.11 - Dirk Basyn
En prenant le contrôle de l'intégrateur néerlandais Qurius et en développant son réseau de
distribution, Prodware change de dimension. Explications avec son président, Philippe Bouaziz.
Channelnews : Vous venez d'entrer en négociation exclusive avec l'éditeur néerlandais Qurius.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
Philippe Bouaziz : Comme nous sommes une société cotée, nous sommes tenus d'avertir le marché
de notre volonté de prendre le contrôle d'une autre entreprise. La discussion exclusive nous
permet de voir si nous trouvons un accord sur les prix avec Qurius. Cela ne devrait pas trop poser
de problèmes. Qurius, qui est notre partenaire depuis longtemps, va d'ailleurs émettre dès à
présent à notre intention des actions qui représentent 10% du capital. Nous allons regarder
techniquement quelle est la meilleure solution pour cette opération: une OPE, une OPA, une
fusion...
Une levée de capital en février, le rachat d'activités à Arès, la vente de Divalto: l'année
2010 a été plutôt faste. Et cela commence sur les chapeaux de roue en 2011 avec l'opération
Qurius et la création de Focuslive.
Philippe Bouaziz: Au contraire, l'année 2010 a été plutôt calme. C'est une année de
capitalisation, de rationalisation. En 2011, nous allons accélérer notre développement à
l'international.
Nous allons exporter notre modèle mature qui a la capacité de dégager des marges.
Vous avez bouclé un excellent exercice 2010
Philippe Bouaziz: Avec une croissance organique de 6,2% sur l'exercice, nous ne nous sommes pas mal
débrouillés, malgré le fait que nos ventes en mode SaaS ont pratiquement doublé. La croissance
s'est surtout faite en France. A l'international, à part Israël, ce fut un peu atone à cause
des conditions du marché.
Vous parlez cependant d'accélérer votre développement à l'international. Est-ce à dire que
vous envisagez d'autres opérations de croissance externe ?
Philippe Bouaziz: Nous envisageons éventuellement de petites opérations de consolidation. Nous ne
prévoyons toutefois pas de grosse opération en dehors de Qurius qui représente un investissement
lourd.
Nous avons deux activités historiques; l'intégration de solutions réseaux et sécurité et
l'intégration du « best of » de Sage. Nous sommes toujours le premier partenaire de Sage en
France qui représente 50% du chiffre d'affaires du groupe et 10.000 clients. Toutefois, nous
allons investir davantage sur notre plateforme d'intégration. Nous allons développer un channel
à travers Focuslive pour commercialiser nos offres logicielles en France. A l'international, dans
les pays où nous ne sommes pas présents, nous allons passer en indirect. Nous renforcerons
d'ailleurs nos relations avec les SSII en leur apportant notre expertise sur la plateforme
Microsoft.
En Allemagne, en Angleterre, en Hollande et en Belgique, nous investissons dans les entreprises qui
nous distribuent qui sont aussi les meilleurs intégrateurs de ces pays.
Qurius – qui est le premier partenaire Microsoft en Hollande et le 2ème en Allemagne – va
pousser nos offres qui deviendront les siennes. Les achats qu'il faisait à l'extérieur se feront
désormais chez nous.
Qurius prévoit une perte opérationnelle d'environ 3 millions d'euros pour l'exercice 2010. Vous
leur apporter une bouffée d'oxygène.
Philippe Bouaziz: Chaque année la société réduit ses pertes. Elle prévoit d'ailleurs un retour
à la profitabilité en 2011.
Le patron de la société est arrivé il y a un an. Leen Zevenbergen est l'ancien PDG d'Atos
c'est dire s'il connaît son affaire. Il a réfléchi et a vite compris que créer un champion
européen était un bon plan. Et que nous étions un bon choix. Il avait les moyens de faire appel
au marché. Il a identifié que Qurius plus Prodware était une stratégie gagnante. Les deux
ensembles, qui pèsent 200 millions d'euros de chiffre d'affaires, deviendront le premier
intégrateur Microsoft dans le monde.
Nous sommes désormais une alternative à SAP et à Oracle pour les entreprises européennes et
africaines..
Nous sommes présents dans une quinzaine de pays. Il nous faut désormais nous développer mieux en
Chine et nous renforcer aux Etats-Unis. Nous sommes un Petit Poucet qui intéresse le mid market.
Car nous sommes deux à trois fois moins cher avec une forte valeur ajoutée. Nous avons une offre
sectorielle qui fonctionne et nous sommes très agile.