Pour les banques françaises, le déficit de capital à combler se chiffre à 7,3 milliards d'euros
contre 13,1 milliards pour les banques allemandes.
Des quatre grandes banques françaises, seul le groupe BPCE (banque populaire-Caisse d'épargne),
maison-mère de Natixis, voit ses besoins de fonds propres supplémentaires revus à la hausse par
l'ABE. Elle les chiffre à 3,7 milliards d'euros.
"Cet accroissement a d'ores et déjà été compensé par l'opération de rachat de titres super
subordonnés, réalisée le 28 octobre 2011", a réagi le groupe mutualiste dans un communiqué.
En revanche, BNP Paribas et Société générale ont des besoins de recapitalisation revus à la
baisse. L'ABE a également confirmé que le groupe Crédit agricole n'avait pas besoin de
renforcer ses fonds propres.
La SocGen a réagi en réaffirmant qu'elle atteindrait les exigences de l'ABE sans faire appel au
marché et sans solliciter de fonds publics.
"Le chiffre (de 2,1 milliards d'euros, NDLR) est d'ores et déjà réduit de 360 millions
d'euros après impôts grâce au gain en capital réalisé suite au succès de l'opération de
rachat de certains titres de dette fin novembre-début décembre 2011", explique le groupe.