Je vois que mon sujet amasse les foules

! Tanpis...vous avez dû le lire mais je le mets tt de
même. On va attendre que ça consolide...
PARIS (Reuters) - Le gouverneur de la banque centrale irlandaise a mis mardi un panneau "à
vendre" sur les banques de son pays, mais les spécialistes du secteur jugent improbable que des
établissements européens saisissent cette opportunité pour envahir le "Tigre celtique".
Patrick Honohan a déclaré à Dublin que les banques irlandaises étaient, de facto, toutes à
vendre.
Lessivées par la crise immobilière de leur pays, les banques irlandaises conservent dans leur
bilan des créances dont la valeur est particulièrement ardue à évaluer et leurs niveaux de fonds
propres semblent, de l'avis général, insuffisants malgré les capitaux injectés par le
gouvernement irlandais.
Le gouverneur de la banque centrale a indiqué que des ratios de capital plus élevés et une
transparence pleine et entière sur l'exposition au marché des crédits immobiliers étaient les
deux principales clés pour rétablir la confiance dans les banques du pays.
Les analystes crédit de l'agence de notation Moody's ont dit lundi estimer que les banques
irlandaises auraient besoin de 8 à 12 milliards d'euros mais des chiffres allant de 30 à 40
milliards circulent également dans la presse.
Outre ces inquiétudes de solvabilité, les experts interrogés par Reuters notent que les
perspectives du marché bancaire irlandais lui même ne sont guère attractives.
"A très court terme, le marché irlandais n'est pas très porteur", explique Philippe Sabuco,
économiste spécialisé dans le secteur bancaire chez BNP Paribas.
"Le taux d'endettement des agents privés, ménages et entreprises non financières, est
particulièrement élevé en Irlande, ce qui signifie que la phase de désendettement devrait se
poursuivre. Le marché domestique n'est donc pas très dynamique", résume l'économiste.
"Au final cela peut être intéressant pour une banque qui souhaite trouver un point d'entrée sur
le marché européen", note l'économiste pour qui des banques asiatiques pourraient
éventuellement regarder le dossier, à condition que le prix d'acquisition soit très bas.
Un analyste financier note pour sa part que les opportunités d'acquisition se trouveront plutôt
dans les filiales et les actifs que les banques irlandaises devront céder pour se renflouer.
Un avocat d'affaires note ainsi que des fonds spécialisés dans le rachat d'actifs risqués
pourraient être intéressés.
Par ailleurs, la possibilité d'une nouvelle crise du refinancement bancaire en Europe pourrait
aussi dissuader de nombreuses banques de se lancer dans des opérations d'envergure.