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Acheter louer , lewin vise 1.30€ !

02/10/2011 par Ancien23280 0
25 avril 2011 | Eric Lewin | Catégorie: Interviews



C’est lors d’un petit déjeuner dans un grand hôtel parisien que j’ai rencontré Fabrice

Rosset, P-DG D’ACHETER-LOUER (FR0010493510 – ALALO).



L’homme est plutôt sympathique avec des faux airs de Michel Sapin, l’ancien ministre des

finances socialiste. Il est assez réservé, tout en distillant des touches d’humour au gré de

notre conversation. Nous avons passé en revue pendant quasiment deux heures tout ce qui concerne ce

spécialiste de la presse gratuite immobilière



Acheter-louer.fr propose en effet une gamme complète de solutions de communication à destination

des agences immobilières, franchiseurs et courtiers. Fortement touché par la crise immobilière en

2008, comme vous le voyez sur le graphique boursier ci-dessous, le groupe a évité de justesse une

vraie crise de liquidité en 2010.



Pour agrandir le graphique, cliquez dessus



Dans un marché en voie de concentration, comme l’atteste le rachat de SE LOGER par Axel Springer,

le groupe pourrait constituer une proie idéale d’autant que sa capitalisation boursière est de

4,6 millions d’euros avec un flottant de 3 millions euros.



Je vous livre l’interview que j’ai faite de son dirigeant…



◊ L’interview



Eric Lewin : La société que vous dirigez est redevenue légèrement bénéficiaire sur 2010 avec

un bénéfice net de 35 000 euros. Pensez-vous que cette tendance va se poursuivre sur 2011 ? Quels

objectifs de rentabilité vous êtes-vous fixés en opérationnel et en net sur 2011 et sur 2012 ?



Fabrice Rosset : La tendance à l’amélioration des résultats est une tendance de fond : le

développement de notre CA Internet via nos éditions Internet du webmagazine amène une

amélioration mécanique de la rentabilité qui va aller en s’accélérant en 2011. Nous visons

pour 2011 un EBITDA positif mais ne publions pas de prévisionnel et surtout nous ne donnons pas de

guidance aux marchés financiers. Cela nous apparaît plus prudent.



Eric Lewin : Vous avez signé deux accords importants en 2011, l’un avec Cafpi, l’autre avec

Immoxia. Pouvez-vous nous donner quelques précisions sur ces accords? Qu’en attendez-vous en

termes de chiffre d’affaires sur 2011 et 2012?



Fabrice Rosset : Ce sont deux accords importants même s’ils sont de nature très différente :

Cafpi devient annonceur sur le site Internet et sur toutes nos éditions du Webmagazine. C’est une

belle preuve de confiance de la part du N°1 du courtage de crédit. Une réflexion sur les

synergies commerciales possibles entre nos deux sociétés qui ont les mêmes clients pourrait être

engagée en 2012.



Immoxia est un groupe éditant des journaux gratuits dans le sud de la France. L’accord est

commercial : Immoxia commercialise notre offre Internet auprès de ses clients et prospects.



Pour des raisons de confidentialité, nous ne communiquons pas de chiffres, mais nous attendons de

ces deux développements une croissance supplémentaire en province sur un modèle générateur de

cash flow.



Eric Lewin : Pouvez-vous revenir sur votre situation financière en évoquant notamment votre

restructuration de la dette actée à l’automne dernier? Comment se passent les premiers

remboursements ?



Fabrice Rosset : Nous avons obtenu en novembre 2010 un gel de la dette bancaire jusqu’au 1er

janvier 2013, avec un remboursement en 2013 et 2014. Nous ne remboursons jusqu’à cette échéance

que les intérêts, ce qui bien évidemment ne pose pas de problème. Par ailleurs, la mise en place

d’un factor a considérablement amélioré la situation de trésorerie de la société.



Eric Lewin : Pouvez-vous nous expliquer pourquoi le marché n’a pas pris en compte votre

redressement ? Vous valez moins en Bourse qu’avant l’annonce des résultats.



Fabrice Rosset : Je pense qu’une partie du marché a adhéré à notre stratégie en achetant

massivement le titre et qu’une autre partie a engrangé des plus-values par rapport aux plus bas

de l’automne en vendant le titre. C’est un titre ultra spéculatif et il est fréquent que

certains spéculateurs fassent des allers-retours très rapides. C’est pour cela que vous avez une

si grande volatilité. Mais il me semble que l’on pourrait assister à une réévaluation du titre

au fur et à mesure des bonnes nouvelles des prochains mois.



Eric Lewin : Allez-vous communiquer plus auprès de la communauté financière avec, par exemple,

des analystes qui pourraient vous suivre et écrire sur vous ?



Fabrice Rosset : C’est effectivement le cas, puisqu’une analyse vient de sortir sur la valeur,

ce qui n’était plus le cas depuis des années. Elle émane d’une petite société indépendante

GreenSome Finance. Vous verrez que le potentiel de progression du titre, d’après les analystes,

est assez impressionnant. Encore une fois, cette analyse a été réalisée de façon indépendante

et ne concerne que leurs auteurs. Je tiens à le préciser.



◊ Mon commentaire

Même si cette interview n’apporte pas de scoop particulier, je suis enclin à adhérer au

discours de Fabrice Rosset. Ne serait-ce que pour jouer la recovery bien entamée et un adossement

inéluctable, il est tentant d’acheter la valeur aux cours actuels, c’est-à-dire autour de 0,90

euro pour viser un retour sur les 1,30 euro.



L’objectif est ambitieux mais largement atteignable, surtout si le groupe se remet à communiquer

après des années de disette ! Car comme je vous l’ai déjà dit : la communication d’une

entreprise auprès de la communauté financière est vitale pour sa valorisation boursière.
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