(BFM Bourse) - Contrairement à la Bourse néo-zélandaise en août dernier, la Bourse de Paris n'a pas fait l'objet d'une cyberattaque. C'est un "simple" problème technique qui a conduit à une longue suspension des échanges lundi.
C'est bien un "bug" qui a entraîné la fermeture pendant près de trois heures de la Bourse de Paris lundi.
La défaillance à l'origine des incident de la veille a bien été identifiée, selon une page dédiée au problème mise en ligne par Euronext. Il s'agissait d'un problème technique affectant le middleware, la couche logicielle permettant l'échange d'informations entre les différentes applications. L'opérateur ajoute avoir pris les mesures requises pour éviter toute récidive du problème.
Une porte-parole a confirmé à BFM Bourse que ce problème ne relevait pas d'une cyberattaque, mais uniquement d'un problème technique. En août, l'opérateur de la Bourse de Wellington, NZX, a été pendant plusieurs jours après avoir été pris pour cible par des attaques par déni de service menées depuis l'étranger. En pleine saison des résultats, le marché néo-zélandais était resté fermé plusieurs séances, du jamais-vu. Cette attaque avait soulevé des craintes sur la vulnérabilité potentielle des opérateurs boursiers, dont l'activité repose désormais exclusivement sur de complexes systèmes informatiques.
De son côté, Euronext a précisé tenir à la disposition des opérateurs concernés un fichier récapitulant les cours de clôture finalement retenus au titre de la séance de lundi, après l'annulation des cotations anarchiques survenues au-delà de 17h30.
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