(BFM Bourse) - Il est « pratiquement acquis » que les tarifs du gaz ne seront pas relevés le 1er octobre prochain, rapporte mercredi Libération.
Les prix sont d'ordinaire révisés trimestriellement, sur la base, notamment, de l'évolution des cours des hydrocarbures. Mais on se souvient qu'au printemps, le gouvernement avait décrété un gel momentané des tarifs, afin de limiter l'impact du prix de l'énergie sur le porte-monnaie des Français. Un souci toujours d'actualité : une source gouvernementale citée par Libération indique que « dans la période actuelle, nous voulons éviter de toucher au pouvoir d'achat ».
La nouvelle ravira les abonnés au gaz, dont la facture a déjà progressé de 60 % depuis 2005, comme le rappelle le quotidien. Elle risque en revanche de décevoir GDF Suez. Le 10 août dernier, Gérard Mestrallet, son PDG, estimait qu'un nouveau gel des tarifs, après celui du 1er juillet, coûterait « 340 millions d'euros » au groupe au quatrième trimestre.
La perspective ne semble pas inquiéter outre mesure les analystes d'Oddo Securities, qui estiment pour leur part que « si elle était confirmée », la nouvelle « ne serait pas une surprise ». Le broker, qui recommande GDF Suez à l'« Achat », anticipe un Ebitda annuel de 16,7 milliards d'euros, « avec l'hypothèse d'un gel des tarifs jusqu'aux présidentielles ».
Toujours selon Libération, la Commission de régulation de l'énergie, qui planche depuis plusieurs mois sur une nouvelle formule de calcul des tarifs du gaz, devrait « rendre sa copie d'ici à quinze jours ».
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