(Cercle Finance) - A l'occasion de la présentation à la presse de ses résultats 2006, la banque franco-belge Dexia est revenue sur les nombreux changements du périmètre d'intégration intervenus l'année dernière. Parmi les principaux: i) l'introduction dans le périmètre de consolidation d'une participation de 75% dans DenizBank au quatrième trimestre 2006; ii) la sortie de Banque Artesia Nederland (BAN) du périmètre au même trimestre; iii) l'enregistrement d'un montant substantiel de plus-values nettes liées aux différents désinvestissements décidés au cours de l'année.

Trois mois après la finalisation de l'acquisition de la participation majoritaire (75% au Groupe Zorlu) de Denizbank, Dexia communique les informations les plus à jour sur le processus d'intégration.

En premier lieu, le nouveau conseil d'administration de DenizBank a été constitué ; il compte quatre membres non résidents appartenant au comité de direction de Dexia, cinq membres résidents, et deux anciens ministres du gouvernement turc, qui siègent en tant qu'administrateurs indépendants.

Surtout, Dexia annonce que 'Globalement, les synergies attendues de l'intégration dépassent les estimations initiales formulées lors de l'annonce de la transaction au mois de mai 2006'. La banque franco-belge avait alors estimé que l'alliance avec DenizBank génèrerait près de 51 millions d'euros de synergies d'ici à 2010 (US$ 66 millions). À la suite de l'exercice de planification effectué récemment, l'objectif a été porté à 55 mlsE d'ici à 2009, 'soit plus et plus tôt qu'initialement prévu'.

D'ici à 2009, Dexia estime que la contribution de la Turquie (soit DenizBank et ses filiales, ainsi que les affaires réalisées auprès de clients turcs mais non enregistrées au niveau de DenizBank) sera proche de 300 mlsE (contre 138 mlsE pro forma en 2006), soit une croissance annuelle de près de 30% au total, 53% dans les Services financiers aux particuliers et 27% dans les Services financiers au secteur public et financement de projets.

La contribution de la Turquie au résultat net sousjacent du Groupe sera alors de 11% (contre 6% en 2006 pro forma), 19% dans les Services financiers aux particuliers (contre 8% en 2006 pro forma) et 10% dans les Services financiers au secteur public et financements de projets (contre 6% en 2006 pro forma).

Si ces objectifs sont atteints, le rendement sur investissement du projet dépassera les 12% en 2009, soit le minimum requis initialement.

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