(BFM Bourse) - En baisse à l'ouverture dans le sillage du suisse UBS, les valeurs bancaires parisiennes sont rapidement reparties de l'avant mardi matin, finalement peu affectées par les difficultés du groupe bâlois.
UBS a indiqué ce matin qu'il prévoyait d'enregistrer une perte nette d'environ 12 Milliards de francs suisses (7.6 Milliards d'euros) au premier trimestre 2008, du fait d'une nouvelle dépréciation de près de 19 Milliards de dollars (12.1 Milliards d'euros) sur des positions liées au secteur immobilier américain et des positions concernant les crédits structurés. Le groupe a également annoncé le lancement d'une augmentation de capital d'un montant de 15 Milliards de francs suisses (9.6 Milliards d'euros), entièrement souscrite par quatre banques internationales, dont BNP Paribas, ainsi que la création d'une nouvelle unité appelée à détenir certains actifs actuellement non liquides liés au secteur immobilier américain. Par ces deux opérations, UBS espère « renouer avec la création de valeur durable dans le temps », a expliqué Marcel Rohner, CEO du groupe.
A noter que Marcel Ospel, PDG d'UBS, ne sera pas candidat à sa réélection ; Peter Kurer, General Counsel d'UBS, devrait lui succéder.
Largement anticipées, ces annonces sont finalement bien accueillies à la Bourse de Zurich, où l'action UBS, en baisse dans les tout premiers échanges, progresse actuellement de 6%, à 30.60 CHF, et signe la plus forte hausse des valeurs de l'indice de référence SMI. Hier, après avoir perdu jusqu'à 4.6% de sa valeur sur fond de rumeurs sur le montant de la perte trimestrielle et de l'augmentation de capital, le titre avait fini en baisse limitée de 0.4%.
A Paris, Société générale interrompt le mouvement de baisse des deux derniers jours (-4.2% en cumulé) et gagne 2.8%, suivi de près par Crédit Agricole (+2.7%) et BNP Paribas (+2.6%). Dexia progresse de 1.9%. Hors Cac 40, Natixis gagne 3.4%.
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