(BFM Bourse) - La pression vendeuse ne se relâche pas sur l'établissement financier franco-belge Dexia, dont l'action plonge de 24% à 7.70 euros lundi midi. La nationalisation partielle en urgence du belgo-néerlandais Fortis inquiète. De même que les déboires de Depfa, filiale germano-irlandaise de la banque Hypo Real Estate spécialisée dans le financement aux collectivités locales, le métier historique de… Dexia.

Pour faire le point sur les derniers évènements qui agitent la planète financière, Dexia a prévu de réunir un nouveau conseil d'administration en fin de journée. Pour se rassurer, les investisseurs doivent se contenter de la promesse de l'Etat belge de soutenir Dexia comme il vient de le faire pour Fortis. Autre possibilité, à peine plus réjouissante, l'hypothèse d'une levée de fonds évoquée par certaines sources du Figaro.

Après une réunion exceptionnelle de son conseil d'administration par téléphone dimanche, Dexia pourrait en effet annoncer rapidement une augmentation de capital « pour reconstituer ses fonds propres et rassurer les marchés », rapporte le quotidien.

Un scénario jugé manifestement crédible. « Nous estimons désormais qu'il est de plus en plus probable que Dexia procède à une augmentation de capital », écrit aujourd'hui Oddo Securities. En conséquence, le broker a abaissé son objectif de cours sur la valeur de 11.5 euros à 7 euros.