(Cercle Finance) - Après s'être distinguée lundi par un bond de plus de 8%, l'action Penauille Polyservices s'illustre ce mardi à la baisse (+6%), passant d'une journée à l'autre du statut de leader du SRD à celui de lanterne rouge. Mis devant le fait accompli, les investisseurs sanctionnent logiquement des résultats semestriels inférieurs aux prévisions assortis d'un avertissement.

Bien que divisée par plus de deux, la perte nette demeure toutefois significative : elle est de -10,1 millions d'euros, contre -22,5 millions d'euros au premier semestre 2005. Le groupe a notamment pâti d'une saisonnalité défavorable, de la perte de clients importants en Finlande, au Danemark et au Canada et du faible niveau de l'activité de dégivrage au cours de l'hiver en Amérique du nord.

Les opérations de rapprochement de CFF Recycling avec Penauille Polyservices, finalisées en 2005, ont indiscutablement permis de consolider la structure financière du groupe de Multi Services aux Entreprises et de Services Aéroportuaires. Elles ont d'ailleurs amélioré le coût de son endettement. Mais le redressement des performances de la société prend manifestement plus de temps qu'escompté. Il faudra en effet attendre un an de plus que prévu pour assister au retour à l'équilibre des comptes de Penauille Polyservices.

La situation nécessitant une accélération des efforts de restructurations engagés depuis l'entrée de CFF Recycling au capital de Penauille Polyservices, la maison-mère va renforcer sa main-mise sur les activités de sa filiale. La démission de Jean-Claude Penauille de son mandat de Pdg dans le cadre de la cession à venir de ses intérêts dans Penauille Polyservices va dans ce sens. Monsieur Daniel Derichebourg, Président et actionnaire majoritaire de CFF Recycling succède à Jean-Claude Penauille.

Messieurs Derichebourg Penauille ont expliqué le mois dernier que 'l'association au sein d'une société holding n'était plus la meilleure solution pour répondre [aux] besoins de Penauille Polyservices',

Il s'agit de 'besoins de trésorerie nouveaux' généré par la croissance organique et de 'besoins de capitaux supplémentaires' destinés au financement des mesures prises au sein des deux divisions du groupe.

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