(BFM Bourse) - Alors que les banques françaises doivent publier leurs résultats du 1er trimestre 2009 début mai, la question du risque lié aux réhausseurs de crédit (ou monolines en anglais) concentre visiblement l'attention des analystes.
La semaine dernière, Credit Suisse estimait en effet que le risque monolines demeurait le plus important pour les banques françaises cette année.
Aujourd'hui, Royal Bank of Scotland estime que les nouvelles dépréciations liées à ce type de financement pourraient atteindre 80 Mds$, dont 50 Mds$ à imputer aux banques européennes.
De leur côté, les analystes de Natixis viennent de procéder à une estimation des provisions potentielles sur le risque monoline au titre du 1er trimestre 2009. Ils ont retenu 500 millions d'euros supplémentaires sur le trimestre. « Au cours du T1 09, les prix de certains actifs ont fortement baissé et notamment les ABS résidentiel US », explique le broker.
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