(Cercle Finance) - Crédit Agricole s'envole de 1,6% et signe l'une des plus fortes hausses du CAC 40 dans le sillage de la publication de résultats semestriels meilleurs que prévu. En outre, le groupe bancaire a rassuré le marché quant à son exposition aux prêts hypothécaires à risque.

Ainsi, la banque verte a fait savoir que 'la crise des crédits subprime américains a un impact limité sur Crédit Agricole S.A'. Selon le groupe 'seuls deux domaines d'activité sont concernés : les métiers d'actifs et la banque de financement et d'investissement'. Le groupe bancaire souligne que 'la gestion d'actifs ne détient pas en direct de créances subprime américaines'. Les positions prises par le groupe sur ce marché sont 'très limitées' à hauteur de 100 millions d'euros aux dires des estimations du groupe.

En outre, la banque d'investissement du groupe, Calyon, 'ne détient pas de créances subprime américaines en direct', la division détient toutefois 'un portefeuille d'ABS dans la phase de structuration précédant la commercialisation de tranches de CDO d'ABS, ainsi que des tranches de CDO non encore vendues'.

Le marché se montre donc rassuré par ce dernières déclarations. Les investisseurs plébiscitent également des résultats meilleurs que prévu.

Ainsi, le revenu net part du groupe a progressé de plus de 20% au deuxième trimestre à 1,292 milliard d'euros contre 1,1 milliard d'euros attendu par les analystes. Le produit net bancaire est également supérieur aux attentes avec une progression de 21% à 5,2 milliards d'euros contre 4,9 milliards d'euros prévu par les spécialistes.

En termes de métiers, plusieurs bonnes nouvelles alimentent la hausse du titre ce jeudi et notamment une progression de 2% des revenus de LCL, une contribution des réseaux étrangers aux revenus sensiblement supérieure aux attentes, une gestion d'actifs qui affiche une progression de près de 15% des encours et enfin la bonne santé de la banque de financement.

Bear Stearns maintient sa recommandation de Surperformer le titre avec un objectif de cours de 35 euros. L'analyste estime en outre que le groupe dispose de potentiel de restructuration et attend des informations de la direction à ce sujet.

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