(BFM Bourse) - Les banques françaises souffrent en Bourse depuis plusieurs semaines du fait de la perception que les investisseurs ont de leur exposition à la dette grecque (75 milliards de dollars selon les données de la Banque des Règlements Internationaux, dont 60% via Emporiki et Geniki, les filiales locales respectives de Crédit Agricole et Société Générale). Ce constat effectué, « un rebond est possible », estime toutefois mercredi Credit Suisse.
Le broker prévient cependant que le risque souverain va se matérialiser par un ralentissement économique. Aussi, il met en garde sur le fait d'être « trop optimiste trop tôt ».
Credit Suisse fait aussi remarquer que, toujours selon les chiffres de la BRI, les banques françaises sont exposées au Portugal et à l'Espagne à hauteur de 45 milliards de dollars et de 220 milliards de dollars respectivement. Ainsi, une contagion de la crise grecque à ces deux pays « leur ferait probablement du tort ».
Dans ce contexte, Credit Suisse privilégie Natixis (qui fait partie de sa Focus List), « du fait de son exposition limitée », et BNP Paribas, pour sa plus grande capacité à absorber les chocs. En revanche, il préfère « pêcher par excès de prudence » sur Crédit Agricole, en raison du risque souverain et du déficit en capital de la banque au regard de la future réglementation de Bâle III.
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