(BFM Bourse) - Bolloré traverse une zone de turbulence. Depuis son pic historique du 1er septembre à 487 euros, le cours de Bourse a chuté de près de 30% en comptabilisant la baisse de ce matin (-10,4%), de retour sur les 370 euros, à un plus bas de plus d'un an.

En fait, le titre est affecté par le recul des marchés et l'intensification des craintes de propagation du virus Ebola, comme l'explique ce matin un courtier parisien.

Le groupe de Vincent Bolloré, organisé autour de trois pôles (Transport et la Logistique, médias et communication, solutions de stockage d'électricité), est bel et bien présent dans les pays touchés par l'épidémie de fièvre hémorragique qui sévit en Afrique de l'Ouest.

Cependant, l'entreprise a peu d'activités au Libéria et ses ports de Freetown et de Conakry, situés en Sierra Leone et en Guinée, restent opérationnels en dépit du ralentissement de l'activité économique, assure le CM-CIC Securities.

Le broker estime en outre que ces trois pays représentent environ 5% du chiffre d'affaires de Bolloré en Afrique.

"Le risque de ralentissement économique à court terme lié à l’épidémie d’Ebola ne doit pas faire oublier le potentiel de moyen-long terme du continent africain, sur lequel Bolloré a construit un maillage dense et étendu", souligne l'analyste.

CM-CIC conclut sa note en indiquant que le recul récent du cours constitue selon lui une opportunité.