(CercleFinance.com) - ArcelorMittal a plaidé mardi pour une amélioration de la visibilité concernant la politique énergétique européenne avant de faire avancer plus en avant ses projets en matière de décarbonation de ses activités.

Dans un communiqué, le sidérurgiste - qui avait précédemment manifesté son intention de remplacer au sein de ses aciéries ses hauts fourneaux par des installations à hydrogène à faibles émissions de CO2 - explique s'inquiéter du démarrage particulièrement lent du marché de l'hydrogène vert en Europe.

Parallèlement, le procédé de fabrication de l'acier basé sur l'utilisation du gaz naturel (DRI) ne constitue pas, de son point de vue, une solution compétitive dans l'immédiat.

Avant de prendre ses décisions d'investissement finales concernant les projets de décarbonation de ses sites, le groupe juge qu'il est nécessaire de disposer d'une visibilité 'totale' quant à la politique environnementale conduite sur le Vieux Continent, avec l'objectif de garantir sa compétitivité dans ce contexte de hausse des coûts de production.

Au vu notamment des importations en provenance de Chine où l'industrie de l'acier se trouve en situation de surcapacités, la société dit notamment souhaiter une évolution en 2025 des mécanismes d'ajustement carbone aux frontières (MACF).

Le groupe, qui rappelle que la baisse de ses émissions carbone de 28,1% enregistrée depuis 2018est largement due au repli de ses volumes sur fond de faiblesse de la demande, maintient malgré tout son objectif de parvenir la neutralité carbone à horizon 2050.

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