(Reuters) -ArcelorMittal a déclaré jeudi s'attendre à ce que la demande d'acier augmente pour l'exercice 2025, ajoutant que ses dépenses en capital seraient similaires à celles de l'année dernière.

À la Bourse de Paris, vers 10h50 GMT, le titre prend 6,4% à 25,91 euros, contre un gain de 0,73% pour le CAC40 au même moment.

Le groupe sidérurgique a par ailleurs fait état d'une hausse de 13% de son Ebitda (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) au quatrième trimestre, qui s'élève à 1,65 milliard de dollars (1,59 milliard d'euros), dépassant de près de 7,8% l'estimation consensuelle de 1,53 milliard de dollars fournie par l'entreprise.

La société prévoit d'investir entre 4,5 milliards de dollars et 5 milliards de dollars cette année, conformément à ses projets pour 2024. Les investissements se concentreraient principalement au Brésil, en Inde et aux États-Unis.

ArcelorMittal prévoit une croissance de la demande mondiale d'acier comprise entre 2,5% et 3,5% en 2025, hors Chine, premier consommateur et producteur mondial de ce métal.

L'entreprise a aussi déclaré qu'elle prévoyait de construire une nouvelle usine de fabrication avancée à Calvert, en Alabama, afin d'augmenter sa capacité de production d'acier aux États-Unis.

Le deuxième sidérurgiste mondial a également augmenté son dividende 2025 de 10% pour le porter à 0,55 dollar par action.

"Les attentes en matière de bénéfices étaient faibles en Europe. La demande est faible, mais la société a été très rentable en Europe, ce qui témoigne de la résilience de son activité", a déclaré Dominic O'Kane, analyste chez JP Morgan.

La semaine dernière, son homologue suédois SSAB a également dépassé les attentes en matière de bénéfices pour le quatrième trimestre, porté par une demande solide pour son acier à haute résistance.

ArcelorMittal a expédié quelque 13,5 millions de tonnes métriques d'acier au cours du trimestre, soit une légère hausse par rapport à la même période en 2023 et au troisième trimestre.

(Rédigé par Mara Vîlcu, avec Anna Peverieri et Johan Bodinier, édité par Kate Entringer et AUgustin Turpin)

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