(BFM Bourse) - Anne Lauvergeon, la patronne d'Areva, estimait la semaine dernière que les incidents survenus sur le site nucléaire à Tricastin, puis sur la centrale de Romans-sur-Isère, deux sites exploités par Areva, étaient « clos ».
Mais ils pourraient cependant avoir des conséquences sur le futur Meccano industriel anticipé de longue date autour du nucléaire français. « Pour Areva il est clair que cette succession d'incidents va geler complètement toute évolution du dossier – ouverture du capital du groupe ou fusion avec Alstom », déclare un banquier à La Tribune.
D'un côté, Anne Lauvergeon est en effet favorable à une vaste ouverture du capital de son groupe pour lui donner les moyens de son développement, tandis que Patrick Kron, le PDG d'Alstom, milite activement en faveur d'un rapprochement de sa société avec Areva.
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