Connexion
Mot de passe oublié Pas encore de compte ?

ALSTOM

ALO - FR0010220475 SRD PEA PEA-PME
20.470 € 0.00 % Temps réel Euronext Paris

Alstom : Alstom espère le feu vert de Bruxelles dès la fin du mois

mercredi 22 juillet 2020 à 10h53
Alstom espère le feu vert de Bruxelles au rachat de Bombardier dès la fin du mois, selon le PDG

PARIS (Reuters) - Alstom espère obtenir le feu vert de la Commission européenne pour le rachat des activités de transport ferroviaire de Bombardier dès la fin du mois, a déclaré mercredi le PDG du groupe français, Henri Poupart-Lafarge, devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale.

Présentée à la mi-février, l'opération prévoit qu'Alstom débourse jusqu'à 6,2 milliards d'euros pour acquérir la division rail du groupe Canadien, lourdement endetté, afin de s'armer face à la concurrence chinoise dans un secteur dopé par la demande pour les transports "verts".

Il y a douze jours, l'exécutif bruxellois a repoussé au 31 juillet sa décision sur le projet de fusion afin d'examiner les concessions offertes par le groupe français en vue d'obtenir son feu vert.

"Nous espérons avoir l'autorisation de la Commission dès la fin du mois, dès le 31 juillet", a déclaré le PDG devant les députés.

Parmi d'autres concessions, Alstom a proposé de céder son usine de Reichshoffen, le régulateur européen estimant que le rapprochement des deux groupes aboutirait à une part de marché trop importante, de l'ordre de 50%, sur le segment des trains régionaux, a expliqué le dirigeant.

Le site alsacien produit les trains régionaux Coradia Polyvalent et emploie environ 800 personnes.

Cette solution a été préférée à une cession du site français de Bombardier à Crespin qui était une autre option possible, Crespin (Nord) fabriquant également des trains urbains en plus de trains régionaux, a expliqué le PDG.

Alstom veut trouver un acheteur "solide" pour racheter le site alsacien, a encore indiqué Henri Poupart-Lafarge mercredi, précisant qu'il était trop tôt pour évoquer des noms de repreneurs potentiels.

Une reprise du site par le Chinois CRRC, numéro un mondial du secteur, n'est pas à l'ordre du jour, a-t-il toutefois souligné.

Interpellé - parfois vivement - par certains députés sur la décision de céder Reichshoffen, Henri Poupart-Lafarge a dit être résigné face aux règles européennes de concurrence.

"J'ai connu le dossier Siemens", a-t-il dit, en faisant référence au projet avorté de rapprochement dans le ferroviaire entre Alstom et son concurrent Siemens, bloqué en février 2019 par la Commission européenne.

"Il y a un droit de la concurrence. Moi, en tant que patron d'entreprise, je n'ai pas le pouvoir de changer le droit de la concurrence."

(Gwénaëlle Barzic, édité par Jean-Stéphane Brosse)

Copyright © 2020 Thomson Reuters

Vous suivez cette action ?

Recevez toutes les infos sur ALSTOM en temps réel :

Par « push » sur votre mobile grâce à l’application BFM Bourse


Par email

Forum suspendu temporairement
Portefeuille Trading
+335.60 % vs +55.78 % pour le CAC 40
Performance depuis le 28 mai 2008

Newsletter bfm bourse

Recevez gratuitement chaque matin la valeur du jour