(BFM Bourse) - Annoncée mi-décembre, la nouvelle "box" de Free suscite déjà des polémiques dans le camp des producteurs de musique. En effet, comme de nombreux produits de stockage de données, la Freebox Révolution qui est équipée d'un disque dur de 250 gigas est soumise à une taxe sur la copie privée.
Seulement, d'après les Echos, l'opérateur refuse de payer cette redevance qui lui coûterait plus de 10% du coût de production de son nouveau boitier, estimé à plus de 300 euros. "Free doit payer. Sinon, ça se terminera au tribunal", a menacé hier dans les colonnes du quotidien, le directeur de la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Marc Guez.
Mais pour éviter de s'acquitter des 35 euros et faire de grosses économies, Iliad a trouvé la parade. La maison mère de Free estime en effet que contrairement à son ancienne Freebox, la V6 "fonctionne sous tous les systèmes d'exploitation, c'est-à-dire plus que trois".
Or, comme le rappelle le journal économique, la Commission exclut de l'assiette de la taxe les systèmes de stockage qualifiés et certifiés pour pouvoir fonctionner simultanément avec au moins trois systèmes d'exploitation.
Déjà agacés, entre autre, d'avoir payé à prix fort leur licence GSM lorsque Free Mobile s'est offert la 4ème licence 3G trois fois moins cher, la concurrence ne devrait pas tarder à monter au créneau.
Ces derniers qui ont opté pour une autre stratégie ont choisi de brider leur "box" quitte à facturer les abonnés qui souhaitent bénéficier d'une capacité de stockage plus importante.
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