Southern African Resource Watch a demandé au gouvernement zambien de ne pas vendre ses vingt pour cent du capital de sa coentreprise avec First Quantum Mine.
Le directeur exécutif de SARW, Edward Lange, a déclaré que son organisation était très préoccupée par l'annonce par le gouvernement zambien de vendre ses 20% d'actions de la mine de Kansanshi à First Quantum Minerals.
M. Lange a déclaré que ce serait une erreur et un départ par rapport à ce qui se passe ailleurs sur le continent.
Il a ajouté que la vente envisagée par le gouvernement zambien allait à l’encontre des aspirations de l’African Mining Vision (AMV), qui encourage les pays africains à accroître la participation de l’État.
«Nous sommes pleinement conscients que le gouvernement zambien soutient l’AMV et ne voudrait pas aller à l’encontre de l’initiative continentale visant à garantir la pleine propriété et le contrôle des minéraux. La participation des États à l'exploitation minière, que ce soit par le biais d'une simple propriété ou d'une participation aux actions, de manière obligatoire ou par l'exercice de droits d'option, reste une pratique courante sur le continent », a déclaré M. Lange.
«Depuis l’indépendance, le cuivre en Zambie revêt une importance stratégique particulière. L'État a toujours pensé qu'il devait maintenir un haut degré de contrôle sur ses minéraux stratégiques. Ce n'est pas unique à la Zambie. Ce serait donc une erreur pour le gouvernement de renoncer au contrôle limité qu'il a toujours sur les minerais zambiens. "
M. Lange a déclaré qu'en Afrique aujourd'hui, de nombreux pays envisagent d'augmenter les parts de l'Etat dans toutes les licences.
"Nous exhortons donc instamment le gouvernement de la Zambie à ne pas procéder à une telle transaction, mais plutôt à œuvrer pour accroître sa participation dans les nombreux permis d'exploitation minière et à conserver un certain contrôle sur ses minéraux."
Un expert minier de Kitwe ville de la Copperbelt a qualifié de ridicule l’offre de 700 millions USD proposée par FQM afin d’acheter les 20% des actions détenues par la ZCCM-IH à la mine Kansanshi.
Peter Chileshe, professeur associé à la Copperbelt University à la School of Mines, estime que le gouvernement devrait analyser de manière critique l'offre de la FQM.
Et le professeur Chileshe a déclaré que les 20% d’actions équivalaient à 2 milliards de dollars américains et non à 700 millions de dollars.
Ce qui ferait une valo de Kanshansi à 10 Milliards plus compatible avec les 1.310 Milliards de revenus bruts annuels (charges non déduites).
La durée de vie de la mine est passé de 17 à 35 ans, cela change les données du problème et pas qu'un peu.
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Le Centre jésuite pour les réflexions théologiques (JCTR) affirme que, malgré l'attrait de l'obtention de liquidités dont le pays a cruellement besoin, le gouvernement devrait résister et conserver les actions de First Quantum Minerals.
Le Centre a également déclaré que l’évaluation des actions à 20%, à 700 millions de dollars US pour la plus grande société minière d’Afrique, suscitait également de nombreuses inquiétudes, car elles semblaient sous-évaluées.
Selon plusieurs médias, le gouvernement de la République de Zambie a l'intention de vendre ses 20% de participation dans la mine Kansanshi à First Quantum Minerals, qui détient 80% des actions de la société.
Certaines parties du gouvernement ont réfuté le rapport, mais la ministre des Finances, Margaret Mwanakatwe, aurait été au courant de l'offre et aurait même ajouté qu'il y avait d'autres offres non sollicitées.
Le chef des programmes de JCTR, Geoffrey Chongo, a expliqué à Money FM News que cette vente imminente était erronée pour diverses raisons.
M. Chongo dit tout d'abord que cela va à l'encontre de la volonté de la majorité des Zambiens de prendre en compte les points de vue de nombreuses personnes ayant commenté la question.
Il est d'avis qu'avec les défis auxquels le gouvernement est confronté pour taxer efficacement les sociétés minières, il est évident pour tout le monde que le gouvernement doit renforcer son rôle dans la gestion et l'exploitation des ressources naturelles par le biais d'une augmentation de la participation au profit des citoyens.
«La vente envisagée de la participation du gouvernement est donc un départ de cette réalisation. C’est aussi une trahison à la philosophie très médiatisée en faveur des pauvres selon laquelle le parti a été élu au pouvoir, car la propriété privée à 100% des actifs stratégiques du pays ne le garantit pas. Cela n'a pas été le cas depuis la privatisation. La propriété privée n'a pas réussi à générer suffisamment de recettes fiscales pour le gouvernement, à créer suffisamment d'emplois pour le peuple zambien et à respecter l'environnement. Nous ne devrions pas être dupes ou faites croire que cela va se faire maintenant », a-t-il déclaré.
Le responsable des programmes de la JCTR a déclaré que l’expérience de la Zambie en matière de privation dans le cadre du programme d’ajustement structurel soutenu par le FMI est la preuve que la privation n’est pas une panacée pour le développement durable du pays.
Il a ajouté que le pays était encore sous le choc des cessions d'actifs entre des mains privées, dont le seul but était le profit.
«On ne peut pas faire confiance à une entreprise telle que FQM pour susciter l’intérêt des Zambiens que nous leur remettions les avoirs du pays. Ils ont menacé de licencier plus de 2 500 employés en raison d'un différend sur l'augmentation des impôts avec le gouvernement. Ils ont également contesté la facture fiscale de 7,9 milliards de dollars US émise par la Zambia Revenue Authority à la suite d'un audit. Ce sera donc un acte de naïveté de la part du gouvernement de confier l’ensemble des actifs miniers de Kansanshi à la FQM », a-t-il déclaré.
«Pour une entreprise évaluée à environ 7,9 milliards de dollars américains, 20% des actions devraient coûter plus du double du prix d'offre actuel par FQM. La Zambie a été sur cette voie de vendre ses atouts précieux pour une chanson et ne devrait pas répéter pour suivre la même route. "
Il fait en outre valoir que le gouvernement reconnaît officiellement que les 25 millions de dollars américains que Vedanta Resources PLC a payés pour KCM étaient insuffisants.
«Il serait donc hypocrite pour un gouvernement de suivre le même chemin d'autodestruction que celui que le pays a suivi depuis la privatisation. Le gouvernement de la PF a en fait déclaré vouloir constituer une commission d'enquête sur le processus de privatisation des biens de l'État. Le gouvernement devrait en outre noter que le pourcentage de sa participation dans les mines lui a permis de parler au nom des employés chaque fois que les mines les menaçaient de licenciement », a déclaré M. Chongo.
Depuis, le chef des programmes de la JCTR a exhorté le gouvernement à résister à l’attrait des quelques pièces d’argent offertes par la FQM et à donner la priorité à l’intérêt du pays.
Le directeur exécutif de la Société civile pour la réduction de la pauvreté, Patrick Nshindano, a exhorté le gouvernement à rejeter toute offre d'achat de ses 20% d'actions de FQM de First Quantum Mine.
M. Nshindano a déclaré que malgré les offres apparemment lucratives, il est important que la Zambie continue de détenir des actions dans le secteur minier.
Il a dit cela dans une interview avec ZNBC News à Lusaka.
M. Nshindano a déclaré que les offres non sollicitées indiquaient que les mines constituaient un secteur économique viable et que l'avenir était prometteur.
Isaac Mwaipopo, directeur exécutif du Centre pour le commerce et le développement, a exhorté le gouvernement à ne pas vendre ses actions dans la mine First Quantum.
M. Mwaipopo a expliqué que c'était parce que cela donnait à la Zambie l'occasion d'exprimer son point de vue et de permettre au pays de participer au secteur.
Il se demandait pourquoi les sociétés minières décrivaient une image de leur lutte, alors qu'elles montraient un intérêt pour l'achat d'actions de ZCCM-IH.
Selon Mathias Mphande, expert en minéraux, il ne serait pas sage que le gouvernement vende ses actions.
Le Dr Mphande a déclaré qu'il était important que la Zambie conserve ses actions dans l'intérêt de la participation et de la sécurité des ressources pour les générations futures.
Il a souligné que FQM est l’une des plus grandes mines et contribue à donner des dividendes au gouvernement.
La ministre des Finances, Margaret Mwanakatwe, a déclaré dimanche que la Zambie avait reçu des offres non sollicitées visant à acheter des actions de FQM des gouvernements.
Elle a toutefois précisé que le gouvernement n'avait PAS décidé de vendre ou non, et que le Cabinet devrait décider.
Le président de l'ASSOCIATION des Fournisseurs et Entrepreneurs des Mines (AMSC), Augustine Mubanga, a déclaré que la réduction des activités des mines pour protester contre le nouveau régime fiscal constitue un sabotage économique.
Et le président du Syndicat des travailleurs des mines de Zambie (MUZ), Joseph Chewe, a déclaré que le gouvernement ne devait pas renoncer au nouveau régime fiscal.
Lors d'un point de presse conjoint tenu à Kitwe, hier, M. Mubanga a déclaré que le programme des sociétés minières visant à saper les décisions du gouvernement sur la manière de taxer le secteur minier est injustifiable.
Il a déclaré que les mines, à l'instar de toute autre entreprise citoyenne, doivent se conformer à cette obligation, le paiement de leurs impôts étant une obligation légale.
«Nous n'allons pas tolérer cela. L’intention du peuple zambien de confier ses actifs à des intérêts privés a été exprimée pour accroître les possibilités d’emploi et d’affaires, ainsi que la collecte de revenus.
