BERLIN (Reuters) - Correction: Corrige le prénom du ministre-président de Basse-Saxe.

Les conservateurs du Land de Basse-Saxe, qui possède 20% des parts de Volkswagen, ont réclamé mardi un meilleur contrôle du constructeur automobile.

Les chrétiens-démocrates, qui espèrent prendre la région à l'occasion d'élections qui auront lieu le 15 octobre, plaident pour une révision des relations entre les autorités du Land et le géant de l'automobile.

"La part de la Basse-Saxe dans Volkswagen n'est pas gérée de manière suffisamment professionnelle", déclare Bernd Althusmann, le patron de la CDU locale, dans une interview au quotidien Die Welt. "Le Land doit être capable de traiter avec Volkswagen sur un pied d'égalité, pas en tant que quémandeur", ajoute-t-il.

Althusmann préconise la création d'un nouvel organe régional chargé de superviser VW. Il propose aussi qu'un des deux sièges du conseil de surveillance du groupe réservés à la Basse-Saxe soit attribué à un expert économique plutôt qu'à un membre du gouvernement régional, comme c'est le cas actuellement.

Ces commentaires font suite à la mise en cause dans le Bild am Sonntag du ministre-président de Basse-Saxe, le social-démocrate Stephan Weil, accusé par un employé de VW d'avoir adouci des propos sur le scandale des émissions polluantes à la demande du constructeur automobile.

Le dirigeant de Basse-Saxe, qui siège au conseil de surveillance de VW, a rejeté ces accusations et estimé que la polémique était clairement motivée par des intérêts politiques, à l'approche des élections régionales.

Le scrutin a été convoqué par Stephan Weil après la perte de sa majorité par la coalition de centre-gauche au pouvoir en raison de la défection d'un élu vert.

(Andrea Shalal; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)

Copyright © 2017 Thomson Reuters