(BFM Bourse) - Alors que des rumeurs prêtent depuis quelque temps l'intention à Arcelor Mittal, Gazprom ou encore à l'oligarque Roman Abramovitch, de racheter Vallourec, le fabricant de tubes sans soudure estime pour sa part n'avoir besoin de s'adosser à personne.
"Vallourec a tous les moyens pour continuer à se développer, qu'ils soient humains, industriels ou financiers." déclare Pierre Verluca le président du directoire du groupe, dans un entretien aux Echos. "Nous n'avons absolument pas besoin de nous adosser à qui que ce soit", affirme le dirigeant.
Interrogé par le journal sur la possibilité de faire évoluer les liens industriels avec le japonais Sumitomo vers une relation capitalistique, Pierre Verluca n'exclut rien. Mais il estime que la coopération industrielle "se suffit pour l'instant à elle-même".
En matière de croissance externe, Pierre Verluca explique aux Echos que son groupe cherche à se renforcer de façon sélective dans les produits haut de gamme et dans ceux liés à l'énergie. Pour celà, il dispose d'une puissance financière qui peut lui permettre de "réaliser facilement" une opération de l'ordre de 1 milliard d'euros, "mais on peut tout à fait imaginer quelque chose de supérieur".
Enfin, le dirigeant assure que le phénomène de déstockage aux Etats-Unis ne remet absolument pas en question les objectif de Vallourec, "même si 2007 sera la première année de stabilisation des prix après trois années de hausse".
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