(Cercle Finance) - Dans un entretien accordé aujourd'hui au quotidien Les Echos, le président du directoire de Vallourec, Pierre Vercula, déclare que son groupe ' n'a absolument pas besoin de s'adosser à qui que se soit ', alors qu'il serait convoité selon certaines rumeurs de marché par Arcelor Mittal et par Gazprom. Le fabricant de tubes en acier affiche d'après lui une stratégie de ' stand alone ' (indépendance) et a les moyens de celle-ci.

Concernant son partenariat historique avec le japonais Sumitomo, Pierre Vercula ' n'exclut pas ' la création de liens capitalistiques, mais insiste sur la dimension industrielle de leur relation, avec notamment la décision d'un investissement commun dans un nouveau laminoir au Brésil.

Déclarant privilégier la croissance organique vis-à-vis de la croissance externe, le président du directoire de Vallourec souligne qu'il possède des critères très stricts en matière de croissance externe. ' Nous cherchons à nous renforcer de façon sélective dans les produits hauts de gamme et dans ceux liés à l'énergie. Géographiquement, nous recherchons en priorité dans les pays où la croissance est forte : aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et en Asie ' ajoute-t-il.

En termes de marges de manoeuvre financière, Pierre Vercula déclare aux Echos pouvoir réaliser ' facilement ' une opération de l'ordre de 1 milliard d'euros, mais aussi ' tout à fait imaginer quelque chose de supérieur '.

A la Bourse de Paris, le titre Vallourec affiche ce matin un repli de 0,8% à 230,10 euros.

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