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Stellantis : Stellantis demande l'immobilisation de toutes les C3 et DS3 à airbag Takata

jeudi 19 juin 2025 à 17h18
Stellantis demande l'immobilisation de toutes les C3 et DS3 à airbag Takata

PARIS (Reuters) - Stellantis a annoncé jeudi demander à 82.000 clients supplémentaires de Citroën C3 et DS3 en France de ne plus conduire leur voiture jusqu'au changement de leurs airbags Takata, mis de nouveau en cause dans un accident de la route mortel le 11 juin à Reims (Marne).

Les 82.000 véhicules concernés par cette mesure font déjà partie de la campagne de rappel actuellement en cours de déploiement en France et qui a débuté dans le sud il y a un peu plus d'un an puis a été étendue à la moitié nord du pays en janvier 2025, a précisé le constructeur automobile.

L'ensemble des C3 et DS3 produites entre 2014 et 2019 et commercialisées en France ont fait ou font désormais l'objet d'un rappel dit "stop drive" - injonction du constructeur à ne plus utiliser le véhicule, a précisé une porte-parole. Sur ces 690.000 véhicules, 481.000 ont déjà été réparés et environ 200.000 doivent encore l'être.

Stellantis a provisionné 941 millions d'euros en 2022 et 2023 pour financer les rappels Takata sur l'ensemble de ses marchés.

A l'échelle européenne, l'injonction "stop and drive", déjà en vigueur en Europe du Sud où les conditions climatiques aggravent le défaut, a été étendue à tous les rappels en cours en Europe du Nord. Au total, 860 voitures auront été rappelées sur la partie sud du continent - pour l'essentiel déjà réparées - et 560 sur la partie nord, soit un total de 1,4 million de véhicules.

Une source judiciaire à dit à Reuters mercredi que ⁠l'autopsie de la conductrice décédée à Reims avait confirmé la responsabilité de l'airbag dans de graves blessures ayant entraîné son décès. Après une collision, l'airbag a été éjecté du véhicule et retrouvé sur la route, projetant une pièce métallique dans le larynx de la victime.

Les airbags fabriqués par la société japonaise Takata sont accusés d'avoir provoqué de nombreux décès à travers le monde et ont conduit au rappel de plus de 100 millions de véhicules depuis 2009. Le gaz utilisé alors pour gonfler le coussin de sécurité - le nitrate d'ammonium - vieillit mal et peut dégrader le système avec un risque de projection au moment de l'explosion de l'airbag.

Le ministre français des Transports Philippe Tabarot, qui avait réclamé l'élargissement du "stop and drive" après l'accident du 11 juin, devait faire le point sur la situation jeudi soir avec le directeur général de la marque Citroën, Xavier Chardon.

(Reportage Gilles Guillaume, avec Makini Brice, édité par Sophie Louet)

Copyright © 2025 Thomson Reuters

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