RENNES (Reuters) - La direction de l'usine PSA Peugeot Citroën de Rennes annonce huit jours de chômage supplémentaires en février en raison de la crise économique.
Le constructeur automobile français a d'autre part confirmé la suppression de l'équipe de nuit du site de Sochaux, rapporte le Syndicat indépendant de l'automobile dans un communiqué.
A Rennes, les syndicats estiment que les ouvriers ne travailleront que sept jours en février, les mesures annoncées vendredi s'ajoutant à une semaine de chômage déjà annoncée et à des jours de chômage tournant en raison de la suppression d'une équipe de nuit.
Cette situation pourrait être reconduite en mars et avril, craignent-ils.
"On nous a annoncé au CE que le site, qui produit environ 1.000 véhicules par jour, réduisait sa production de 75% et qu'en mars et avril, seules les équipes du matin travailleront", a dit à Reuters Pierre Contesse, délégué Force ouvrière.
Cela se traduira par seulement une semaine de travail pour chacun des trois prochains mois, a-t-il ajouté.
Selon la direction, les décisions définitives pour mars et avril seront prises fin janvier et fin février.
Un accord permet aux salariés de conserver la quasi-totalité de leur salaire durant les jours chômés mais les syndicats redoutent l'impact sur les entreprises sous-traitantes.
Selon Pierre Contesse, l'industrie automobile représente à peu près 40.000 emplois dans la région.
L'usine PSA de Rennes compte environ 8.000 ouvriers qui produisent des C5, C6, 407 et Xsara Picasso. Quelque 1.750 postes doivent être supprimés dans le prochains mois à travers des départs volontaires et des mutations.
Pierre-Henri Allain, édité par Jean-Baptiste Vey
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