(BFM Bourse) - Nicolas Sarkozy a officialisé lundi soir un prêt remboursable en 5 ans de 6 milliards d'euros en faveur des deux constructeurs automobiles français : 3 milliards pour PSA Peugeot Citroën, et 3 milliards pour Renault.
Un besoin lié au fait que « les banques ne nous prêtent plus d'argent, c'est terrible mais c'est la réalité, et [c'est pourquoi] nous avons un dépannage de 3 milliards d'euros de l'Etat », a expliqué mardi matin Christian Streiff, le président du directoire du groupe PSA, sur l'antenne de RTL.
Sans ce prêt, « nous aurions dû arrêter très significativement notre effort de R&D, d'investissement, c'est cela que couvre pour l'essentiel notre prêt de l'Etat », précise le dirigeant. En contrepartie, Christian Streiff, confirme que son groupe s'est engagé à éviter les licenciements dans ses usines françaises cette année.
Il assure par ailleurs que « les décisions prises par le gouvernement français concernant la prime à la casse, le bonus malus, ont réellement de l'effet, et que le marché français est aujourd'hui le meilleur marché pour nous dans le monde ».
Quant aux récentes rumeurs selon lesquelles certains membres de la famille Peugeot souhaiteraient son départ, Christian Streiff ne les commente pas. « Tout ce que je peux dire, c'est que je travaille à l'avenir de PSA », déclare-t-il, dressant un tableau des perspectives du secteur particulièrement sombre. « Le groupe commence l'année [2009] avec 20% de baisse par rapport à l'année dernière sur l'ensemble des pays », prévient-il, tandis que le marché 2010 devrait rester difficile.
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