(BFM Bourse) - Le groupe automobile a vu son chiffre d'affaires augmenter de 7,8% au troisième trimestre, recueillant les fruits des efforts de redressement d'Opel. Les ventes de la marque au Blitz ont bondi de près de 40%, tandis que ses stocks ont continué à se résorber.

La Deutsche Qualität séduit encore les automobilistes européens. La vive performance d'Opel a largement contribué à la belle progression des ventes de son nouveau propriétaire PSA au troisième trimestre.

Entre juillet et septembre, le chiffre d'affaires du groupe dirigé par Carlos Tavares s'est élevé à 15,4 milliards d'euros, en augmentation de 7,8% sur un an. Sur la période, le groupe a pourtant moins vendu de véhicules, 702.300 au total soit une baisse de 16,7%, ce qui s'explique par le recul des ventes hors d’Europe notamment en raison de la suspension des opérations en Iran depuis mai 2018.

Mais malgré cet effet géographique et l'impact défavorable des changes, l'effet des tarifs et de la montée en gamme a permis de dégager une légère (+0,8%) progression des revenus du pôle Peugeot-Citroën-DS.

Quant à Opel (et sa déclinaison Vauxhall en Grande-Bretagne), consolidé depuis août 2017, son chiffre d'affaires a bondi de 39% sur la période, à 3,877 milliards d'euros. Et ce sans inonder les concessions, puisque les stocks d'Ope-Vauxhall ont encore été réduits, passant en un an de 237.000 à 173.000 voitures.

"La mise en œuvre du plan stratégique Push to Pass et du plan PACE! de redressement d’Opel Vauxhall démontre à nouveau qu’elle est un levier essentiel pour atteindre un niveau de performance durable en dépit d’un contexte difficile", a souligné le directeur financier de PSA, Philippe de Rovira.

Parallèlement, le groupe a ajusté sa prévision de marché : la direction anticipe une hausse de 2% en Europe, au lieu d'une précédente prévision stable, de 4% en Amérique latine au lieu de +3%, de 10% en Russie (inchangée) et de 1% en Chine, au lieu de +2%. Ses propres objectifs opérationnels demeurent inchangés.