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Sii : 'nous continuerons à distribuer 13% du résultat net'

mercredi 21 février 2007 à 11h50
BFM Bourse

(Cercle Finance) - SII a dévoilé un chiffre d'affaires de 92,13 millions d'euros en croissance de 22,7% pour les neuf premiers mois de son exercice 2006-2007. Son résultat opérationnel s'est pour sa part établi à 8,39 millions d'euros en progression de 6,2% et son résultat net a augmenté de 3,7% à 5,6 millions d'euros. Suite à l'annonce de ces performances, Bernard Huvé, Président Directeur Général de SII détaille les perspectives de sa société, spécialisée dans le conseil et l'ingénierie en informatique industrielle, informatique technique et informatique financière.

- Cercle Finance : Après l'annonce de vos résultats pour les neuf premiers mois de l'exercice 2006-2007, êtes vous confiant en ce qui concerne vos objectifs annuels ? - Bernard Huvé : Nous sommes plutôt optimistes quant à la fin de notre exercice 2006-2007. Nous avons bénéficié d'un contexte économique globalement favorable depuis le début de l'année. Pour 2006-2007, nous maintenons les objectifs annoncés dès le mois de mai, surtout que notre activité est toujours un peu plus soutenue au 2ème semestre. Notre chiffre d'affaires devrait ainsi être compris entre 125 et 130 millions d'euros pour l'ensemble de l'exercice. Et notre marge opérationnelle se situera entre 9% et 10% du chiffre d'affaires, contre 9,11% sur les neufs premiers mois de l'année et 10,1% fin 2005. Pour l'exercice à venir, nous tablons sur une croissance organique à deux chiffres.

- Cercle Finance : Anticipez-vous une baisse de la pression sur vos marges ? - Bernard Huvé : Dans l'immédiat, le constat est simple, le différentiel entre les salaires et nos prix de vente ne joue pas en notre faveur. Il subsiste un décalage d'un point de marge. Compte tenu de nos objectifs de recrutement de 800 ingénieurs en 2007 après 700 en 2006, la pression sur les salaires est naturellement importante. Ils augmentent d'environ 2,5% par an, les candidats que nous recrutons allant jusqu'à solliciter des rémunérations supérieures de 10% aux salaires que nous pratiquons. Pour nous, les tensions salariales sont donc fortes, y compris au niveau de nos salariés. Il ne nous est toutefois pas possible de nous aligner sur de telles prétentions. Car en face, nos clients mettent également la pression, mais cette fois pour obtenir des baisses de tarifs. Ces demandes peuvent avoisiner les 5%. Après négociations, nous parvenons toutefois à un point d'équilibre avec nos propres exigences. Au final, le prix de nos prestations augmente globalement de 0,5%, alors qu'idéalement il faudrait obtenir des hausses de 3 à 4% pour préserver nos marges !

- Cercle Finance : Comment comptez-vous inverser la tendance ? Dans quel délais ? - Bernard Huvé : C'est un travail de fonds qu'il convient de mener sur le long terme en partenariat avec nos clients. Il est en outre essentiel que l'ensemble de la profession se mobilise pour restaurer les marges. Il n'est pas possible de continuer à perdre 1 point de marge comme cela a été le cas ces trois ou quatre dernières années. Pour remédier à cette lente érosion, nous tentons de passer de plus en plus sur des plateformes pour mutualiser les coûts. Mais il convient également de travailler sur la structure même de nos rémunérations pour sortir de la simple logique du prix de vente forfaitaire à la journée. Et c'est à ce niveau qu'un sursaut de la profession est nécessaire. Il est important d'adopter une approche globale et qualitative. Notre approche consiste notamment à indexer le prix de nos prestations sur les performances obtenues. L'objectif est d'arriver à un deal gagnant - gagnant avec le client. A ce jour, 20% de notre business est réalisé sur ce modèle. Nous souhaitons grimper à 25%, voire 30%, en 2007 et pourquoi pas à du 50 -50 dans trois ou quatre ans.

- Cercle Finance : Après avoir étendu votre activité à la Pologne, avez vous d'autres projet d'extension ? - Bernard Huvé : Notre arrivée en Pologne avait avant tout vocation à accompagner nos clients français à l'étranger. Cette implantation est donc plus le fruit de circonstances. Elle ne constitue en tout cas pas une opération de croissance externe. Nous avons créé de toute pièce une agence dans le pays. Elle devrait d'ailleurs doubler ses effectifs cette année, qui sont actuellement de 20 personnes. Plus généralement, nous ne projetons pas d'ouvrir de nouvelles agences dans l'immédiat en France ou à l'étranger.

- Cercle Finance : Quels dividendes peuvent attendre vos actionnaires ? - Bernard Huvé : Nous allons générer 8 à 9 millions de cash flow cette année. Nos actionnaires recevront donc comme les années passées des dividendes. Plus généralement, notre objectif est de continuer à distribuer 13% de notre résultat net. Le solde nous sert à autofinancer notre activité car nous travaillons avec des grands comptes qui paient à 90 jours. Ainsi avec un accroissement de notre chiffre d'affaires de 25 millions d'euros entre 2005 et 2006, il nous faut dégager un besoin en fonds de roulement supplémentaire de 6 à 7 millions d'euros. Cet équilibre étant assuré par le biais de notre activité, nous n'envisageons pas aujourd'hui de nouvelles levées de fonds sur le marché.

Propos recueillis par François Le Roux

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