(CercleFinance.com) - Jeudi midi sur le Vieux Continent, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août se reprenait mollement de 0,8% à 48,4 dollars, le WTI américain d'échéance juillet l'imitant, à 46 dollars.

En effet, le brut a vivement corrigé hier, le WTI perdant jusqu'à 5%, à l'annonce d'une hausse imprévue de 3,3 millions de barils des stocks pétroliers aux Etats-Unis la semaine dernière. Or le consensus tablait, à l'inverse, sur une baisse de l'ordre de 3,5 millions d'unités. La 'driving season' propice aux départs en vacances et/ou aux week-ends prolongés des Américains est habituellement concomitante avec une hausse de la consommation de carburants. Mais l'effet sur les stocks n'est pas automatique.

En outre, la production des Etats-Unis, dopée par les exploitants de pétroles de schiste qui ont fortement abaissé leurs coûts ces deux dernières années, se tasse : elle est revenue de 9,342 à 9,318 millions de barils/jour en quinze jours. Mais elle reste supérieure de 516.000 barils/jour au niveau constaté début juin 2016.

De quoi jeter le doute sur la réduction des stocks de brut visée par l'Opep dans les grandes régions de consommation. Et ce d'autant qu'avec la crise diplomatique qatarienne, la cohésion du cartel pétrolier dont ce pays fait partie suscite des doutes.

EG


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