(CercleFinance.com) - Le recul des barils, imputable ces derniers jours au moindre risque géopolitique en Ukraine et à des statistiques américaines mitigées, faisait place ce midi à une certaine stabilité. Sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en avril se reprenait mollement de 0,1% à 107,9 dollars, le WTI américain de même échéance perdant se tassant de 0,2% à 101,2 dollars.
Sur les cinq dernières séances, les prix des deux barils abandonnent environ 1%. En revanche, depuis le début de l'année, la divergence est nette : le WTI prend près de 3%, à l'inverse du Brent qui perd environ 3%.
Hier aux Etats-Unis, le rapport hebdomadaire de l'Energy Information Agency s'est traduit, une fois de plus, par une hausse des stocks commerciaux de brut (+ 1,4 million d'unités, chiffre proche des prévisions). Du côté de l'essence, les retraits de 1,6 million de barils ont dépassé les attentes de l'ordre de 400.000 unités.
Mais alors que la rigueur de l'hiver touche à sa fin, les réserves de distillats (fuel domestique et diesel) se sont accrues de 1,4 million de barils. Or elles étaient attendues en baisse d'environ 1,2 million d'unités.
Elément supplémentaire : Aurel BGC note, à propos de l'économie américaine qui reste la première consommatrice de brut au monde, que “le Beige Book indique une croissance faible, l'ISM non-manufacturier (est) décevant”, alors que la demande de pétrole est étroitement liée à l'intensité de la croissance.
Et les analystes d'ajouter que le recul du risque géopolitique ukrainien est aussi un “élément justifiant cette brutale chute du pétrole.”
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