(CercleFinance.com) - Vendredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre se tassait de 0,7% à 52,5 dollars, le WTI américain de même échéance cédant plus vivement 1,1% à 46,7 dollars.

Le cours du WTI, le baril de référence aux Etats-Unis corrige ce midi après avoir pris près de 2,5% hier. En cause : encours et toujours les conséquences de l'ouragan Harvey, rétrogradé en tempête tropicale, mais qui a cependant fait des dégâts très importants au Texas et en Louisiane, où l'extraction de pétrole onshore et offshore comme les raffineries sont bien représentées.

En effet, un quart environ des capacités de raffinage américaines sont actuellement indisponibles, ce qui réduit d'autant la demande de brut - et fait grimper en flèche le cours de l'essence, qui se raréfie.

L'effet domino joue à plein : 'l'annonce de la suspension de l'activité d'oléoducs transportant des produits raffinés depuis le Texas vers le nord et l'est du pays, faute de suffisamment d'essence pour remplir les tuyaux, a déclenché une réaction très forte sur l'ensemble des marchés de produits pétroliers. Les cours du brut ont aussi été soutenus par l'annonce par le ministère de l'Energie du recours aux réserves stratégiques de pétrole', indique un analyste parisien ce matin à propos du mouvement de la veille sur le WTI.

Au-delà des Etats-Unis, le marché mondial du pétrole semble lui aussi se tendre : selon les agences de presse, l'Opep a réduit de 170.000 barils/jour sa production de brut entre juillet et août pour la ramener à 32,83 millions de barils/jour, ce qui tient notamment à la Libye. Mais malgré tout, 'le marché du brut reste légèrement surapprovisionné', sanctionnent les spécialistes Matières premières de Commerzbank.

EG


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